Non, le réchauffement climatique n'est pas un concept inventé par Hollywood pour donner naissance à des blockbusters catastrophes portés par Gerard Butler. Il s'agit malheureusement d'une triste réalité qui fait souffrir notre chère planète et qui met en danger la moindre vie sur Terre, qu'elle soit humaine, animale ou végétale.
Aussi, afin de sauver ce que l'on peut encore sauver et espérer des jours meilleurs, le rassemblement "Ile-de-France en Commun" vient de lancer un mouvement qui espère faire avancer la cause. Au programme ? Celui-ci souhaite, dans une mesure écologique (mais également de justice sociale), mettre en place la gratuité dans les transports en commun, comme cela est déjà le cas dans plusieurs villes comme Dunkerque, Montpellier ou encore en Région Occitanie.
L'intérêt derrière cette action ? En permettant au plus grand nombre d'emprunter gratuitement de tels transports, cela aurait pour conséquence de favoriser une transition écologique en réduisant drastiquement l'utilisation de véhicules motorisés et donc, la pollution immédiate (dans l'air) et à long-terme (baisse de la consommation indirect de matériaux polluants).
Ile-de-France en Commun le rappelle notamment, un voyageur en voiture émet 138g de CO2/km, là où un utilisateur des transports en commun n'est à l'origine que de 4g de CO2/km. Une différence importante quand on sait par exemple que les décès annuels liés au dioxyde d'azote (NO2) en Île-de-France sont estimés à environ 7 000.
Par ailleurs, l'autre grand intérêt de cette action selon ce rassemblement soutenu par la journaliste Audrey Pulvar (devenue adjointe d'Anne Hidalgo, chargée de l'alimentation durable, de l'agriculture et des circuits courts), c'est qu'elle agirait directement sur la dynamisation des commerces et espaces de loisirs et augmenterait le pouvoir d'achat. Sans l'obligation d'un abonnement mensuel au métro/bus, les économies annuelles pourraient aller de 414€ pour un salarié à 1 202€ pour une famille de 4 personnes. Et ça serait sans compter sur la possible absence de voiture/essence/assurance à payer à côté.
Si le mouvement vous plait et que les idées vous intéressent, sachez qu'un site a été mis en place afin d'expliquer concrètement le plan (et sa réponse aux contraintes) que Ile-de-France en Commun aimerait mettre en place. De même, afin de lui donner une chance d'exister, une pétition qui milite déjà pour la gratuité des transports a été lancée (voir ici).