Le mouvement de soutien est sans précèdent. La page "Soutien au bijoutier de Nice" sur Facebook réunit 1,6 millions de personnes. Ils défendent Stephan Turk, qui a pourtant abattu son braqueur, le jeune Anthony Asli, d'une balle dans le dos. Le bijoutier se justifie dans une interview accordée à Europe 1.
S'il regrette la mort de son braqueur, le jeune Anthony Asli, 18 ans, qu'il a tué d'une balle dans le dos, Stephan Turk ne s'estime pas coupable. Dans une interview accordée à Europe 1, il s'est défendu : "Pourquoi devrais-je me sentir coupable ? Je me défends. C'est lui qui est venu chez moi, m'agresser et me voler". Pour lui, il ne s'agit que d'un accident, expliquant qu'il voulait seulement arrêter le scooter "pour récupérer ses biens" et non pas tuer le braqueur. Pour le bijoutier de Nice, le véritable responsable de sa mort c'est son père : "Je regrette pour lui, pour sa famille. Ce n'est pas lui le responsable, c'est son père le responsable ! Le jeune homme avait déjà été impliqué dans 14 affaires" assure-t-il avant de lancer : "Il faut juste bien élever ses enfants". Mis en examen pour homicide volontaire, il est assigné à résidence en attendant son procès.
Depuis sa mise en examen, le soutien au bijoutier de Nice est sans précédent. Sur Facebook, sa page de soutien recueille plus de 1,6 millions de likes. Plusieurs centaines de manifestants se sont mobilisés à Nice pour réclamer l'acquittement du bijoutier. Si la manifestation se voulait "apolitique", quelques figures de l'UMP, comme Christian Estrosi, du FN étaient présents à l'évènement. Les partisans de la légitime défense clamaient en coeur : "Pour la racaille, de la mitraille", rapporte Le Monde. On n'a pas fini d'entendre parler du "bijoutier de Nice".
Dans l'actu aussi : Daniel Radcliffe absent des spin-offs d'Harry Potter / Beyoncé : un loyer indécent pour son séjour au Brésil / Zac Efron : un tour en rehab ni vu ni connu / TPMP : Karine Le Marchand recale Christophe Carrière avec humour