"Comment je peux être numéro 1 du top en France tous chanteurs confondus et être nulle part ?". Invité de l'émission Boomerang, lundi 3 juin sur France Inter, Booba a accusé les radios généralistes de le boycotter en refusant de diffuser ses sons : "Déjà, ça me fait sourire. Ensuite, je trouve cela déplorable. Ça confirme ce que je dis dans mes textes depuis bien longtemps. Il y a une volonté de ne pas mettre les gens comme moi en avant et de ne pas leur donner leur médaille quand ils la méritent", déclare-t-il.
Il affirme que "c'est une forme de racisme !". A l'origine de ce racisme selon lui, ses propos parfois trop crus : "Moi j'ai dû être en indépendant parce qu'on refusait de me signer dans une maison de disque, de par mes propos justement". Les innombrables clashs qu'il alimente avec Rohff, La Fouine, Kaaris ou encore Tony Yoka ne doivent pas aider non plus... Fin mai, le rappeur avait déjà dénoncé ce boycott en s'attaquant notamment à la chanteuse Angèle, qu'il accusait "jouée partout".
Continuant sa métaphore de champion du monde, il se dit touché par ce boycott : "C'est quand même triste, c'est comme si j'étais champion du monde et qu'on ne me donnait pas ma médaille, que je ne montais pas sur le podium. Je suis fier parce que je sais ce que je vaux, je sais ce que je suis." Heureusement, ce boycott n'a pas eu d'impact sur sa carrière : "J'ai toujours eu ma fanbase, mon public, qui m'a supporté et je me suis fait comme ça. Ça ne m'a jamais empêché de gagner de l'argent et de pouvoir vivre de ma musique", conclut-il.