Récemment, Britney Spears s'était lâchée en s'affichant topless sur les réseaux, avant de montrer ses fesses non Photoshoppées (contrairement à ce que disaient les mauvaises langues). Il faut dire que Britney Spears commence enfin à voir la lumière au bout du tunnel, après plus de 10 ans de tutelle. En juin 2021, la chanteuse a demandé de lever sa tutelle "abusive" et en septembre 2021, son père Jamie Spears a accepté de se retirer de la tutelle (mais elle reste encore sous tutelle pour l'instant, en attente du prochain procès).
Une tutelle ultra controversée que les fans de Britney Spears avaient déjà jugés comme abusive depuis longtemps, eux qui avaient lancé le hashtag #FreeBritney et ont continué de soutenir leur idole dans les moments les plus durs. Le docu Framing Britney Spears sur Amazon Prime Video donnait un aperçu de la vie de la star, avant le docu Britney VS Spears qui sera dispo sur Netflix.
Et maintenant, c'est Controlling Britney Spears, le documentaire du New York Times, qui montre que Britney Spears n'aurait vraiment eu aucune liberté sous la tutelle de son père Jamie Spears. Alex Vlasov, ancien membre de l'équipe de sécurité de Britney Spears, chez Black Box Security entre 2012 et 2021, a témoigné. Il explique que l'interprète de Toxic, Baby One More Time ou encore I'm A Slave 4 U aurait été placée sous surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elle aurait été mise sur écoute dans sa propre maison, avec un micro qui aurait été mis chez elle.
La chanteuse qui s'est fiancée à son chéri Sam Asghari aurait été espionnée sur ses moindres faits et gestes. "Un groupe de discussion" aurait été créé entre Edan Yemini (le chef de la sécurité), Robin Greenhill (côté management de Britney Spears) et Jamie Spears. Sur ce groupe, ils postaient tout ce que faisait ou disait Brit Brit.
"Même dans son lieu sacré, à savoir chez elle, chaque demande était observée et enregistrée. Ses relations intimes étaient étroitement gérées. Britney ne pourrait pas recevoir quelqu'un dans l'intimité de sa maison sans que ces 3 personnes ne le sachent" a assuré Alex Vlasov. "Ils étaient à l'affût d'influences négatives et de potentielles activités illégales, mais ils surveillaient aussi les conversations qu'elle avait avec ses amis, sa mère et son avocat Sam Ingham" a-t-il ajouté.
Celle qu'on connaît aussi pour des tubes comme Work Bitch, Gimme More, Womanizer et Oops!... I Did It Again aurait aussi été espionnée sur son propre téléphone. Pendant 9 ans, l'ex employé de la sécurité a en effet pu récolter tous les textos, les mails, les appels téléphoniques, les appels en visio, les notes ou encore l'historique de la star, pour Jamie Spears et le chef de la sécurité.
"Son propre téléphone et ses propres conversations privées ont été utilisés si souvent pour la contrôler. Jamie allait voir Britney et lui disait : 'Hé, pourquoi tu n'as pas envoyé de message à cette personne ?'. Avoir le contrôle ne vous donne pas le droit de traiter les gens comme s'ils vous appartenaient. J'ai l'impression qu'elle n'était pas traitée comme un être humain" a expliqué Alex Vlasov.
Et ça ne s'arrête pas là ! La sécurité de Britney Spears aurait aussi été là... pour gérer son traitement. Les agents de sécurité recevaient les médicaments de la star et devaient lui donner, elle devait les prendre devant eux comme preuve, toujours selon Alex Vlasov.
"En travaillant à Black Box, j'ai vu tellement de choses. Je ne suis pas un expert en droit, donc je ne peux pas parler de la légalité de tout. Mais éthiquement, c'était juste un gros bordel" a-t-il aussi indiqué, "S'il y a bien quelqu'un pour qui cela aurait dû être interdit, c'est son avocat".
L'avocat que Britney Spears a pu se choisir (enfin) est d'accord avec l'ex salarié pour dire que tout ça serait illégal. "Toute interception ou surveillance illégale des communications de Britney - en particulier les communications avocat-client - représenteraient une honteuse violation de son droit à la vie privée et un exemple frappant de la privation de ses libertés" a-t-il précisé au New York Times.
L'avocat du directeur de la société Black Box Security a réagi dans le même journal. "L'entreprise a toujours agi dans les règles professionnelles, éthiques, et légales" a-t-il commenté. Et l'avocat de Jamie Spears a carrément déclaré que "toutes ses actions étaient bien dans le cadre de l'autorité qui lui a été conférée par le tribunal. Ces actions ont été réalisées avec le consentement de Britney, de son avocat commis d'office et/ou de la cour. Le dossier de Jamie comme tuteur - et l'approbation de ses actions par la cour - parlent d'eux-mêmes".