Officier de la marine marchande, Rachel Owens a révélé, à Metro UK, la solution radicale pour éviter les attaques de pirates somaliens : mettre du Britney Spears en boucle sur leurs bateaux. "Ses chansons ont été choisies par l'équipe de sécurité parce qu'ils pensaient que les pirates les détesteraient le plus (...) C'est tellement efficace que la sécurité a rarement besoin d'utiliser des armes à feu. Dès qu'ils entendent Britney, les pirates fuient", a confié cette Britannique de 34 ans. C'est sûr que Ooh La La, la B.O des Schtroumpfs2, a de quoi effrayer n'importe qui...
La musique et la torture, c'est toute une histoire. Et d'après une récente étude britannique, les chansons de Julio Iglesias, de Dalida mais aussi de George Harrison, ont rendu fous de nombreux prisonniers pendant la dictature de d'Augusto Pinochet au Chili (1974-1990). Gigi l'Amoroso en boucle, la pire des punitions ? Oui et non, puisque la chercheuse Katia Chornik explique : "la musique a rapproché les prisonniers car elle était un moyen pour eux de faire face à leurs terribles souffrances". Une bonne nouvelle pour Julio.
Pendant la guerre en Irak, les soldats américains ont utilisé la musique - et surtout le rap et le hard rock - pour faire craquer leurs prisonniers. D'après un article du Atlanta Journal Constitution publié en décembre 2008, l'armée US a notamment passé en boucle l'album "The Slim Shady" d'Eminem, mais aussi du Dr Dre, du Nine Inch Nails et du Metallica.
A Guantanamo, camp de prisonniers situé à Cuba, l'armée américaine a varié les musiques de torture, selon les conclusions de l'association Reprieve. Au programme : la chanson I Love You de "Barney et ses amis", une émission éducative pour enfants, mais aussi le très patriote Born In The USA de Bruce Springsteen ou encore Shoot to Thrill du groupe AC/DC.