En pleine promo du film La face cachée de Margo, Cara Delevingne a accepté de se confier sans tabou au magazine Vogue. Dans les pages du mensuel américain, la Britannique de 22 ans évoque notamment l'addiction à la drogue de sa mère mais aussi la grave dépression qui l'a touchée à l'âge de 15 ans. "C'est quelque chose dont je n'ai jamais parlé mais qui représente une grande partie de moi. D'un coup, j'ai été frappée par une vague massive de dépression, d'anxiété et de haine de soi. C'était tellement douloureux que je tapais ma tête contre un arbre pour essayer de m'assommer. Je ne me suis jamais mutilée mais je me grattais au point de saigner. Je voulais juste me dématérialiser et que quelqu'un me balaie", confie la copine de Kendall Jenner.
Suivie par des spécialistes, soignée à coups de médicaments "plus forts que le Prozac", Cara Delevingne était au fond du trou : "Le pire était que je savais que j'étais une fille chanceuse, et le fait que j'aurais préféré mourir... Tu te sens tellement coupable de ressentir ça, et c'est un cercle vicieux."
Cara Delevingne est heureusement sortie de cette période très difficile, même si elle assure que la dépression va et vient dans sa vie. Une vie à laquelle, un jour à New York avant un départ en vacances, elle a imaginé mettre fin. Ce jour-là, le top, alors victime de terribles insomnies, a en effet songé au suicide : "Je préparais mes valises et tout d'un coup, j'ai juste voulu en finir. Je sais comment et c'était juste en face de moi. Il fallait que je décide si je m'aimais autant que j'aimais l'idée de la mort." Et c'est à ce moment-là que la belle blonde a entendu le morceau SpottieOttieDopaliscious d'Outkast, joué à l'enterrement de l'un de ses amis. "C'était comme un signal d'alarme de sa part. Et ça m'a rendue furieuse envers moi-même", explique l'égérie Chanel qui, aujourd'hui, semble enfin heureuse (en grande partie grâce à sa petite-amie St Vincent).