Tout droit venue de Hammersmith en Angleterre, Lily Allen a débarqué dans les oreilles du monde entier dans les années 2000 avec son titre F*** You. Presque vingt ans de carrière avec quatre albums et un label musical derrière elle, la chanteuse n'est pas un nom à côté duquel vous avez pu passer.
Pourtant, malgré un succès certain et des millions d'auditeurs mensuels, l'artiste de 39 ans a fait un virage à 180 degrés après les éloges de son esthéticienne sur ses pieds. Lily Allen dévoile même avoir d'abord fait évaluer son potentiel sur le site web de fétichisme WikiFeet, qui lui a attribué l'incroyable note de cinq sur cinq. Un score qui l'a définitivement convaincu. Il y a quelques semaines, elle a ouvert un compte OnlyFans et a commencé son petit commerce de photo.
Alors qu'elle faisait passer le mot sur ses réseaux sociaux quant à sa nouvelle activité, un internaute s'est permis une remarque qui n'est pas du tout passer pour la chanteuse : "Imaginez être l'une des plus grandes stars de la pop/musicienne d'Europe et être réduite à cela".
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Lily Allen n'a pas attendu longtemps avant de répliquer et de tacler l'auteur du post, ainsi que le système de rémunération de Spotify : "Imaginez être une artiste et avoir près de 8 millions d'auditeurs mensuels sur Spotify, mais gagner plus d'argent en ayant 1 000 personnes qui s'abonnent à des photos de vos pieds. Ne détestez pas le joueur, détestez le jeu".
Bon point de la part de la chanteuse. En effet, le tonnerre gronde depuis déjà pas mal de temps, Spotify rémunère au lance-pierre les artistes. À titre d'illustration, l'artiste ne touche, selon les informations de Variety, qu'un demi-centime à chaque écoute. En comparaison, un abonnement mensuel à son OnlyFans est à hauteur de 10 dollars, ce qui peut faire rapidement grimper le salaire à la fin du mois ! Et la chanteuse est formelle : ses pieds lui rapportent nettement plus que sa voix.
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Des procédures avaient déjà été lancées pour obtenir de Spotify davantage de souplesse et de transparence sur son mode de rémunération. Car à l'heure où le format physique est tombé en totale désuétude et que le stream est le mode numéro un d'écoute musicale, la précarité des artistes est d'autant plus en danger. Car si les Taylor Swift (à l'origine des premières dénonciations à l'encontre de la plateforme) et autres Beyoncé sont à l'abri, qu'en est-il des plus petits artistes ? Car si même Lily Allen avec ses 8 millions d'auditeurs mensuels a du mal à s'y retrouver, on n'ose imaginer ce qu'il en retourne pour l'écrasante majorité des musiciens partageant leurs morceaux sur Spotify.
Tout ce système provoque beaucoup de désordre et de confusion, tant chez les artistes que chez certains médias. Le 25 octobre, le compte X @Popcrave affirmait que Lily Allen gagnait 4000 dollars par jour grâce aux plateformes de streaming, ramené à une année, cela revient à plus d'un millions de dollars.
La chanteuse a démenti sur le champ, avouant n'être cependant pas capable d'expliquer clairement pourquoi ces montants sont faux. Elle affirme ne toucher qu'un petit pourcentage de cette somme.