56 personnalités du monde de la culture ont signé une tribune en soutien à Gérard Depardieu. Parmi les signataires : Victoria Abril. Suite à son soutien au comédien accusé d'agressions sexuelles et de viol, l'actrice espagnole de 64 ans a été la cible de graves accusations.
Via une publication Instagram de Charlotte Arnould, comédienne qui a témoigné contre Gérard Depardieu, Lucie Lucas a accusé Victoria Abril d'agressions sexuelles. "Tu veux qu'on parle de tes agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon... Tu flippes toi aussi et à y réfléchir, tu as bien raison...", a-t-elle balancé à celle qui a incarné sa mère dans Clem durant de nombreuses années sur TF1.
Alors qu'un acteur emblématique de la série a apporté son soutien à Victoria Abril, l'affaire prend une nouvelle tournure ce vendredi 29 décembre 2023. L'avocat de la comédienne a fait part de son intention de saisir la justice. "Les accusations portées sont graves. Nous allons donc porter plainte en diffamation afin de pouvoir nous expliquer devant la justice", a annoncé Maître Stéphan Zitzermann auprès de Libération.
Au micro de Franceinfo, Lucie Lucas est revenue sur ses accusations portées contre sa mère de fiction. "Les violences dont je l'accuse n'ont pas été tournées contre moi. Mais c'est des choses dont j'ai été témoin (...) Je me suis peut-être permis ça parce que c'est ma maman de cinéma et je me suis sentie profondément trahie et abandonnée par elle. Mais en fait, ce que je voudrais dénoncer, c'est qu'il y a une impunité, un sentiment d'impunité qui est total chez certaines personnes et notamment chez certaines personnes des générations de Gérard Depardieu et Victoria Abril, qui se permettent de tyranniser vraiment des plateaux entiers et d'avoir des comportements que je ne trouve pas admissibles voire qui ne sont pas légaux...", a-t-elle expliqué.
La comédienne de 37 ans redoute aujourd'hui de terribles répercussions sur sa carrière. "Les choses vont se compliquer pour moi, c'est certain. Je ne sais pas du tout si je vais avoir des nouveaux contrats. Je vais être ciblée comme quelqu'un qui parle. Mais je ne peux plus travailler à n'importe quel prix. Il faut qu'on soit mieux protégé de la part des productions et des chaînes, d'ailleurs la production de Clem est aujourd'hui bienveillante et à l'écoute. Ça devrait être la norme partout...", a-t-elle précisé au Huffington Post.