L'histoire a fait la Une de tous les médias en mai dernier. Disparues depuis dix ans, Amanda Berry, Gina DeJesus et Michele Knight retrouvaient la liberté grâce à leur (faux ?) sauveur Charles Ramsey. Accusé de viols et enlèvements, leur tortionnaire présumé, Ariel Castro, risque la peine de mort. Mais il pourrait l'éviter grâce à un accord passé avec l'accusation.
Si Ariel Castro avait choisi de plaider non-coupable il y a quelques mois, il a visiblement changé son fusil d'épaule. Il vient de passer un accord avec l'accusation afin d'éviter la peine de mort. Si le deal est validé par le juge, Ariel Castro devra passer le reste de sa vie en prison, sans possibilité de libération anticipée. S'ajoute à cela une peine de prison minimum... de 1 000 ans. "En vertu de la loi, un prisonnier condamné à une peine de prison sans possibilité de libération anticipée (...) restera en prison jusqu'à sa mort. Comprenez-vous cela?" a demandé le juge à Castro. "Oui votre honneur" a-t-il répondu. "Pensez-vous qu'il y ait une quelconque raison, un espoir, que vous sortiez de prison avant votre mort ?" a ajouté le juge. "Je ne le pense pas" a-t-il rétorqué avant que le juge conclut : "Vous ne sortirez pas, est-ce bien clair ?".
Le quinquagénaire encourait la peine de mort pour avoir mis fin prématurément à la grossesse de ses victimes, en ne la nourrissant pas et en la battant régulièrement. Au total 977 chefs d'accusation avaient été retenus contre lui. 937 sont conservés dans l'accord passé.