En cette période de crise du coronavirus (covid-19), chaque pays a sa façon de gérer le confinement. Alors que, en Pologne, la police exige des selfies aux citoyens et que, en France, ceux qui ne respectent pas les règles du confinement risquent une amende de 135 euros minimum, laquelle peut aller jusqu'à 450 euros en cas de majoration, voire une peine de prison si c'est répété, ce n'est rien à côté d'autres gouvernements, qui utilisent la violence. Au Burkina Faso, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire, on privilégie les coups de fouet ou de matraque, alors que Rodrigo Duterte, le président des Philippines a ordonné de "tuer" ceux qui ne respectaient pas les mesures de confinement et les forces de l'ordre.
Mais il n'a pas que la répression. En Indonésie, c'est une punition insolite que risquent les habitants du département de Sragen, sur l'île de Java. Une responsable locale a décidé d'effrayer tous ceux qui violent les règles en les enfermant dans une maison hantée pour le reste du confinement ! "L'idée est que s'il y a une maison vide ou une maison hantée dans un village, il faut y cantonner les contrevenants", a détaillé Kusdinar Untung Yuni Sukowati, cheffe du département de Sragen à l'AFP.
Cinq personnes ont déjà été enfermées dans ces maisons abandonnées, après que les responsables locaux aient identifié celles étant considérées comme hantées, mettant à profit les croyances bien ancrées en des êtres surnaturels qui peuplent le folklore indonésien. Si les fantômes ne sont pas forcément là pour l'instant, la sanction semble être efficace à en croire l'un des prisonniers, qui assure avoir appris sa "leçon".