Il se passe déjà énormément de choses dans Les Traîtres. M6 n'a pour le moment diffusé qu'un seul épisode de cette saison 3 et pourtant, il faut déjà avoir le coeur bien accroché ! Dès le début de la première soirée, on a appris que Laurent Ruquier, Frédérique Bel, la créatrice de contenus Crazy Sally. L'animateur n'a d'ailleurs pas sauté au plafond en découvrant son rôle.
"Le moment où je sens une main sur mon épaule, j'ai eu un coup de chaud ! Là, je passe un très mauvais moment parce que je n'ai pas envie d'être traître et je suis désigné traître... Je me demande si je vais être à la hauteur de ce rôle pendant tout le jeu. Franchement, là, c'est une charge", a-t-il réagi.
Une déclaration qui prouve à quel point ce jeu a une incidence sur le mental de ses participants. Candidate de la dernière saison, Gennifer Demey, a été traumatisée par sa participation. "Encore maintenant, je me demande si les gens me disent la vérité ou me mentent. Le jeu m'a retourné le cerveau. Je fais beaucoup de cauchemars et d'angoisses. Je rêve la nuit qu'on va me tuer, que je suis emprisonnée et qu'on essaie de me voler", a-t-elle expliqué à TV Mag, peu de temps après le tournage.
En effet, le jeu entre dans la tête des candidats et parfois, cela entraine de gros clashs, même hors caméras. "Dans le jeu, il faut se faire plaisir, jouer. Il y a une certaine joie, jouissance dans la torture psychologique de ceux qui n'ont pas fait la jonction entre la réalité et la fiction parce que le cadre est romancé, mais les émotions sont vraies. À un moment donné, je ne peux pas vous dire pourquoi ni comment, il y en a deux, trois qui ont craqué. Et j'ai vraiment eu de vraies émotions. J'étais claquée, les traitres bossent le jour et la nuit. J'ai vu des gens vriller. Et en tant que traître je les ai pris sous mon aile", a expliqué Frédérique Bel, durant la conférence de presse de lancement du programme. Des propos rapportés par Purepeople.
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"J'ai consolé une personne qui pleurait en off et le soir même on me balance : 'Ouais elle a dit qu'elle jouait un rôle !'", a-t-elle ajouté avant de poursuivre : "il y a eu des vrais clashs (...) À un moment, il y a même eu des insultes. Il y a des vrais joueurs et des gens dans le premier degré, ça donne quelque chose d'hybride. Quand j'ai vu que des gens vrillaient vraiment, j'ai eu un peu peur".
Comme quoi, dans Les Traîtres, on confond facilement jeu et réalité.