La Coupe du Monde féminine 2023 démarre sur les chapeaux de roues ! Après une joueuse irlandaise qui a refusé de serrer la main à une adversaire car elle est partie en vacances avec son ex, cette fois, c'est l'équipe d'Argentine qui est visée par une nouvelle "polémique".
Ce n'est un secret pour personne, dans le pays de l'Albiceleste, Lionel Messi est considéré comme un Dieu vivant, et donc, son rival Cristiano Ronaldo fait office d'ennemi public numéro 1 pour de nombreux fans. Ce n'est pas le cas de Yamila Rodriguez, l'attaquante des ciel et blanc. En effet, la numéro 11 s'est fait tatouer le visage du Portugais et assume pleinement que c'est lui son idole.
"J'ai les deux meilleurs au monde sur ma jambe gauche (elle s'est aussi fait tatouer le visage de Diego Maradona, NDLR). Pourquoi Cristiano et pas Messi ? C'est la question que tout le monde me pose toujours. Je l'apprécie beaucoup en tant que personne et joueur. Il s'inspire et se surpasse jour après jour. C'est mon idole, point final", a-t-elle déclaré dans une interview accordée au site de la FIFA.
Malheureusement, cela ne passe pas du tout auprès des supporters argentins. En plus d'être rentrée sous de nombreux sifflets lors du premier match de son équipe face à l'Italie (défaite 1-0), elle a reçu de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux. Elle a même dû s'exprimer pour stopper le massacre !
"S'il vous plaît, arrêtez, ça ne m'amuse pas. A quel moment ai-je dit que j'étais anti Messi? Arrêtez de dire des choses que je n'ai PAS dites parce que je passe vraiment un mauvais moment. Je ne passe pas un mauvais moment à cause de vous, mais à cause des choses scandaleuses qui sont dites, sans pitié. Vous ne pouvez pas avoir une idole ou un joueur que vous aimez ?", a-t-elle déploré sur ses réseaux sociaux.
"Je n'ai jamais dit que j'étais contre Messi, je ne le serai jamais. Messi est notre grand capitaine en sélection mais j'ai dit que mon inspiration et mon idole est CR7, ça ne signifie pas que je déteste Messi. Mais que je préfère un autre joueur, celui qui m'a inspirée. Quel est le problème ?", a-t-elle poursuivi.
"Nous ne sommes pas tous obligés d'aimer uniquement les joueurs de notre pays. S'il vous plaît, il faut entendre qu'il s'agit de football et que tout le monde a son mot à dire, ses préférences et mettre en valeur l'un ne signifie pas enterrer l'autre. Assez, c'est fatiguant, ça fait mal", a-t-elle conclu.
On espère pour elle que ses haters vont se calmer et se concentrer sur le fait de supporter leur équipe.