Dianna Agron : En fait, j'ai rencontré Luc Besson ici en France. J'étais en vacances car je venais de finir le tournage de la troisième saison de Glee, ça s'est très bien combiné. On a rapidement parlé du personnage et de beaucoup d'autres choses. On s'est très bien entendus donc j'ai auditionné devant lui à Paris puis une nouvelle fois à New York. Après un mois et demi, j'ai reçu la bonne nouvelle.
Luc Besson a réalisé ce film, Malavita. Qu'est ce que ça t'as fait de te retrouver face à lui ?
Luc est vraiment passionné par son métier et il a une vision très particulière. Travailler avec lui a été une expérience vraiment spéciale et comprendre sa manière de travailler est vraiment un cadeau pour moi.
Y'a-t-il des différences entre un réalisateur français et un réalisateur américain ?
Je ne pense pas qu'il y ait réellement des différences entre les réalisateurs américains et européens. Au fond, c'est la passion qui a le plus d'importance et qui fait avancer les gens dans ce business. Les plus grandes différences se voient sur le plateau comme par exemple avec la nourriture. En France, on a plus tendance à avoir du vin et des escargots au menu. L'autre différence est aussi les heures de travail qui sont beaucoup plus courtes ici qu'aux Etats-Unis.
Comme tu l'as dit, le tournage s'est déroulé en partie en Normandie. Est-ce que cela t'as aidé à construire ton personnage ? Belle et sa famille sont des Américains réfugiés dans une ville un peu paumée.
Oui bien sûr. En Normandie, les paysages sont plutôt brutes et on ne peut pas dire que la technologie soit vraiment très développée. Et puis il y avait aussi la population qui semblait très étonnée de ce que nous faisions là. Ils ne connaissaient pas forcément les acteurs du film. C'était plutôt drôle de les voir, très curieux de ce qu'on faisait tout comme les habitants du village le font pour la famille Blake.
Dans Malavita, tu donnes la réplique à des pointures du cinéma comme Robert de Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones. Qu'est ce qu'on ressent quand on se retrouve face à eux ?
C'était vraiment génial. Bien évidemment, je les connaissais, je les adorais depuis des années et avant le tournage, j'espérais vraiment que ça se passerait bien et ce fut le cas.
Beaucoup de personnes te connaissent à travers ton personnage de Quinn dans Glee. Selon toi, le personnage de Belle a-t-il des points communs avec Quinn ?
Je pense que Quinn et Belle sont très très différentes. Moi-même je suis très différente des deux personnages. Je me sens personnellement plus proche de Belle car j'ai un petit-frère et cela m'a servit pour le tournage.
Ton personnage, Belle, est très violente mais elle est également très fragile. En tant qu'actrice, comment trouve-t-on le juste milieu entre ces deux caractéristiques opposées ?
Je me suis surtout basée sur le script et sur les conseils de Luc Besson. J'avais aussi mon idée sur le personnage. Ca a été plutôt facile en réalité. J'ai vite assimilé ses deux personnalités. D'un côté il y a sa fragilité, son optimisme et son côté rêveur. Mais en fait, elle ne connait qu'une façon de régler les conflits : comme le fait sa famille avec la violence. En fait, c'est un peu une question d'éducation.
Tu as notamment une scène où tu te lâches complètement puis d'autres où tu utilises des armes. Est-ce-que tu as tourné ces scènes toi-même ou avais-tu une doublure ?
Non, j'ai tout fait. C'était plus facile que je ne le pensais. J'ai fait beaucoup de danse en grandissant et j'assimile facilement des chorégraphies. Finalement, c'était donc plus drôle que difficile de tourner ces scènes.
Propos recueillis par Aubéry Mallet. Ne pas utiliser sans citer PureBreak.com.
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