Son nom n'est pas forcément le plus connu du grand public, il n'est pourtant pas inconnu. C'est durant le confinement que Marc Rebillet, un musicien franco-américain, s'est révélé aux yeux et aux oreilles de beaucoup en proposant chaque soir un live. Petite particularité : il réalisait sa perf musicale en peignoir. Depuis, ça marche plutôt bien pour lui puisqu'il s'est produit un peu partout dans le monde, des Etats-Unis au Canada en passant par l'Australie, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l'Espagne.
Samedi, lors du Touquet Music Beach, un festival électro organisé au Touquet, c'est jusqu'aux oreilles du président Emmanuel Macron que son mix électro est arrivé. Ou plutôt, ses insultes. Face à la foule, il a notamment hurlé des "Macron enc*lé" et des "Dégage Macron". Un peu vulgaire et pas forcément les meilleures insultes choisies parmi les nombreuses qu'offre la langue française. Mais c'est surtout le timing qui a fait réagir puisque le président de la République est arrivé sur place quelques minutes plus tard.
De quoi faire trembler les organisateurs, qui ne s'attendaient pas à un délire comme ça sur scène. Selon l'artiste qui s'est confié sur Instagram, l'équipe technique du festival a d'ailleurs tenté de couper le micro de l'artiste (après un verre jeté au visage d'un membre de l'équipe) mais aussi carrément demandé qu'il rembourse son cachet. Hors de question pour le DJ.
Sur les réseaux et sur Twitter en particulier, les anti-Macron sont nombreux à jubiler et saluer le courage de Marc Rebillet et à jouer la carte de la liberté d'expression face aux critiques. Sans forcément être des soutiens visibles du président, pas mal d'internautes regrettent pour leur part la forme et l'insulte choisie, signe d'une homophobie primaire. Dans la foule, sur les terres de Macron, le mix de l'artiste semble en tout cas avoir fait dansé les festivaliers.
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Du côté d'Emmanuel Macron, silence radio. Il faut dire qu'après son déplacement en Algérie, où là aussi les insultes pleuvaient, et les nombreux sujets chauds de la rentrée (guerre en Ukraine, inflation, crise climatique, crise dans l'Education nationale...), le président de la République a, on l'espère, d'autres sujets plus sérieux à traiter qu'une insulte balancée par un mec en slip.