La crise du Covid-19 a impacté un peu tout le monde à différents niveaux mais les étudiants ont particulièrement été touchés. Isolés, incapables de travailler pour payer leurs études et leur loyer, certains ont plongé dans une plus grande précarité. Pour tenter de leur venir en aide, le gouvernement a pris plusieurs mesures depuis deux ans comme le gel des frais d'université qui restent encore inchangés pour l'année scolaire 2022/2023.
Alors que la crise continue avec l'augmentation des prix sur de nombreux produits, le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne va prendre des "mesures de protection massives" pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, a indiqué le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Les étudiants sont concernés avec trois mesures pour les aider à la rentrée. On vous explique.
Première mesure : la revalorisation des bourses sur critères sociaux. Un communiqué publié ce jeudi 7 juillet 2022 annonce qu'elle sera de 4%, c'est-à-dire l'augmentation la plus forte depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017. Cette augmentation sera par ailleurs automatique lors du versement de la bourse. Mais les bourses ne seront pas les seules à augmenter : 800 000 étudiants qui ne vivent plus chez leurs parents pourront aussi bénéficier de la revalorisation des APL très prochainement.
Mis en place pendant la pandémie, les repas à 1 euro seront de retour à la rentrée 2022/2023. S'ils concernaient à l'origine tous les étudiants, seuls les boursiers et précaires y ont accès depuis la rentrée 2021 et ce sera encore le cas pour la prochaine année scolaire. Les syndicats demandaient la mise en place de cette mesure pour tous mais ce ne sera donc finalement pas le cas.
Autre coup de pouce pour les plus précaires ? Le gouvernement versera prochainement une aide exceptionnelle de rentrée d'un montant de 100 euros. Les étudiant boursiers et les bénéficiaires des APL sont concernés par cette aide qui sera aussi distribuée aux ménages modestes prochainement.
Dévoilées par le gouvernement ce jeudi, ces annonces n'ont cependant pas convaincu tout le monde. A commencer par certains syndicats étudiants comme L'Alternative qui juge la revalorisation des bourses "insuffisante", précise Le Parisien.