Les masques tombent. Depuis plusieurs jours, les candidats de télé-réalité et influenceurs tremblent en espérant ne pas être pointés du doigt par la Direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) qui s'engage à rappeler à l'ordre ceux qui ont engagé des pratiques commerciales frauduleuses sur les réseaux sociaux.
Les deux premiers candidats à avoir fait l'objet d'une dénonciation de la part du gouvernement sont Simon Castaldi et Illan Castronovo. Ce dernier "affirme d'un service de conseil en paris sportifs qu'il augmente les chances de gagner aux jeux d'argent et de hasard; donne l'impression qu'un service de reversement en argent d'une partie du solde du Compte Personnel de Formation en contrepartie d'une simple inscription à une formation est licite alors qu'il ne l'est pas; n'indique pas l'intention commerciale de ses publications à visée publicitaire", tandis que le fils de Benjamin Castaldi "n'indique ni l'intention commerciale de ses publications, ni les marques pour lesquelles il réalise ces communications".
Cette fois-ci, ce sont quatre nouveaux influenceurs qui ont été visés par une injonction de la Direction générale de la Répression des fraudes et il s'agit ni plus ni moins de Capucine Anav, Anthony Mathéo, Gaetan Debled et Léa Montchicourt. Alors que tous sont dans l'obligation d'indiquer cette injonction dans un post Instagram, Anthony Matéo a trouvé un moyen très efficace pour éviter que cette sanction se sache. Celui qui a présenté des prestations d'injections d'acide hyaluronique par une esthéticienne (un tel acte doit légalement être réalisé par un médecin) a en effet passé son compte Instagram en "privé". Par conséquent, seuls ses abonnés peuvent avoir accès à la décision de la Répression des fraudes.
Si certains ont qualifié l'acte d'Anthony Matéo d'"habile" et de "malin", pas sûr que la DGCCRF approuve et il n'est pas impossible que le candidat soit obligé de repasser en profil public.