L'an dernier, tu étais déçu que la production n'ait pas fait appel à toi. Pourquoi avoir accepté de faire ton retour pour Les Anges 8 ?
On me l'a proposé et dans la vie, on décide parfois de passer à autre chose et on revient sur sa façon de penser. C'était un nouveau challenge et on me l'a demandé gentiment. J'ai ouvert le spectacle et je me suis dit 'pourquoi pas le refermer'. J'ai accepté la proposition immédiatement.
Penses-tu qu'ils ont fait une 'erreur' en choisissant Benjamin et Narcissa ?
Ils ont choisi des gens qui répondaient et qui représentaient le territoire latin. Ils avaient besoin de personnes qui avaient plus de réseaux sur place que moi. Si j'avais été producteur de l'émission, j'aurais peut-être fait pareil. Je l'aurais fait un peu plus délicatement, mais pareil. Je pense que la destination faisait moins rêver les gens. Les Anges, c'est l'Amérique. Le plus important, c'est que je sois revenu.
As-tu regardé la saison 7 ?
Non, je suis très narcissique, donc je ne regarde que quand je suis dedans (rires).
Que penses-tu du casting cette saison ?
C'est un bon casting. C'est un casting nouveau, avec des gens qui ne connaissent pas forcément la dynamique des Anges et qui sont venus avec cette détermination d'aller loin. Ils sont motivés, ils ont de grandes ambitions. Avoir des nouveaux Anges donnent un coup de frais à l'émission et ça me motive pour les emmener très loin.
D'autres nouveautés ?
Je serais plus présent, car j'ai mon bureau dans la villa. Je les reçois un par un pour faire le bilan régulièrement. Ils ne partent plus sur des rendez-vous pour réussir dès le début, mais pour s'évaluer afin d'être ensuite entraînés par des coachs de stars. Le but est qu'à la fin, ils puissent s'exprimer artistiquement dans ce qu'ils veulent faire et réussir leurs rendez-vous. C'est un peu l'esprit Star Ac' où on peut se retrouver et non s'affronter devant tous les autres. Ca aide et motive les candidats. Cette année, tout est plus grand. On a une maison plus grande, des rendez-vous plus grands, des stars plus grandes... On est vraiment dans une autre dynamique.
Y a t-il un candidat qui est plus difficile à gérer ?
Il y a peut-être un candidat qui est plus énervé que les autres : Ricardo. Mais il est sympathique, je le trouve attachant.
Comment as-tu réussi à convaincre Snoop Dogg de faire partie de cette aventure ?
Ça a été de longues semaines de négociations, car il a des managers et des agents derrière. J'avais travaillé avec lui sur un autre projet, c'était important qu'il me connaisse. Pour les Anges, je lui ai montré les bandes et lui ai expliqué que c'était une sorte de "talents academy" et qu'on avait une chanteuse qui allait lui plaire. D'ailleurs, ils ont eu un vrai feeling. C'était ma fierté de le faire venir.
Toutes saisons confondues, quel candidat t'a le plus touché ?
Je suis attaché à tout le monde. Mais si je devais dire des noms, je dirais Anthony (Koh Lanta) qui était coach sportif. Il était très déterminé, même après les Anges. Le chanteurs comme Myriam et Sofiane m'ont aussi touché artistiquement.
Et le plus difficile à gérer ?
Mickael Vendetta. Je l'adore, c'est un bon copain, mais il arrivait aux rendez-vous en tongues. C'était l'enfant terrible.
Les candidats de télé-réalité sont de plus en plus à la recherche du buzz. Penses-tu que c'est le cas de ceux des Anges 8 ?
Cette année, ils sont tellement tous différents... ils ne connaissent pas forcément la dynamique, donc je ne pense pas qu'ils recherchent ça. A travers leur regard, je vois qu'ils rêvent et c'est important. Ils veulent prouver aux téléspectateurs qu'ils sont capables d'aller loin.
Amélie Neten a décidé de tourner le dos aux Anges. Qu'en penses-tu ?
Je pense que c'est une bonne décision pour cette saison. A un moment donné, on a peut-être besoin de respirer. Elle avait envie de prendre du recul, mais ça ne veut pas dire qu'elle ne reviendra pas plus forte sur la prochaine saison. C'est une décision qui la regarde. Amélie a grandi. Beaucoup disent qu'elle n'a fait que de la télé-réalité, mais ce n'est pas vrai. Elle a un business et le gère. Aujourd'hui, la télé-réalité, c'est difficile. Vous faites des émissions, vous avez 7 caméras sur vous et vous tournez pratiquement 18 heures par jour. C'est un vrai job, les gens ne se rendent pas compte. On vit deux mois intenses.
Nabilla Benattia a fait un buzz incroyable dans Les anges. As-tu suivi son parcours ensuite ?
J'ai suivi le bon, comme le mauvais. Dès que je l'ai vue, je savais qu'elle allait devenir une "it-girl" comme elle disait. C'est devenue une icone de la télé-réalité, comme l'était Loana à l'époque. Je pense qu'il faut qu'elle règle ses problèmes personnels pour pouvoir s'épanouir dans sa vie et revenir. Il lui reste plein de choses à faire.
Propos recueillis par Atika Nasri. Contenu exclusif. Ne pas mentionner sans citer Purebreak.com