Impossible d'être passé à côté. La mini-série Griselda cartonne sur Netflix et domine le top 10 des séries les plus vues du moment, devant Double Piège, Berlin ou encore La vérité kidnappée, une série-docu centrée sur une hallucinante histoire vraie de kidnapping qui va vous retourner le ventre.
Il faut dire que Sofia Vergara a tout donné pour Griselda, au point de mettre sa santé en danger. Maquillée pendant des heures pour ressembler à cette baronne de la drogue, mais également modifiée physiquement grâce à des accessoires, l'actrice s'est retrouvée avec de lourdes séquelles à la fin du tournage.
Si son corps et ses médecins ne la félicitent pas, le résultat est en tout cas à la hauteur de son investissement. Griselda jouit d'une note moyenne de 88% sur Rotten Tomatoes tandis que les spectateurs d'Allociné lui attribuent la note de 3,7/5.
Au-delà de l'interprétation de Sofia Vergara, la force de Griselda est aussi et surtout l'histoire vraie derrière la série. Celle de Griselda Blanco, une femme d'affaires colombienne prête à tout pour réussir et qui a monté un incroyable cartel digne de la plus belle machine à cash de l'histoire.
Une histoire que le monde du cinéma et des séries ne pouvait pas louper... et qui avait déjà eu droit à une adaptation en 2018 avec un téléfilm. Initialement intitulé Cocaine Godmother aux Etats-Unis, où il a été diffusé sur la chaine Lifetime, il a également débarqué en France sur TF1 Séries Films sous le titre La Reine des cartels. Vous l'avez loupé ? Pas de panique, il est également dispo en streaming totalement gratuitement, sans le moindre abonnement.
Ca se passe PAR ICI sur TF1+, la nouvelle plateforme de la première chaine de France et d'Europe. L'histoire est forcément sensiblement la même puisqu'il s'agit là encore d'un biopic. Dans le rôle de Griselda Blanco, on retrouve cette fois Catherine Zeta-Jones. Un rôle qui a failli lui passer sous le nez puisqu'il était initialement prévu que ce projet se fasse pour le cinéma, avec Mark Wahlberg à la baguette et Jennifer Lopez en tête d'affiche.
A l'époque, le rôle a d'ailleurs valu à l'actrice des critiques puisqu'elle est Galloise et non hispanique. Un faux débat que "CZJ" rejette : "Ce fut l'une des expériences les plus étonnantes de ma vie d'actrice" expliquait-elle à l'époque dans des propos repris par Entertainment Weekly. "Cela m'a confirmé pourquoi je voulais faire ce métier ; ce n'était jamais pour le tapis rouge ou les lunettes de soleil. Pour moi, c'était pour être un personnage, et trouver ces femmes et ces personnages dans la peau de qui je pourrais vraiment être".
Avant de développer sa pensée : "C'est exactement comme ça que je le vois, et les gens peuvent en tirer ce qu'ils veulent : je suis une actrice galloise, qui ne ressemble pas à ce que vous pensez qu'une personne du Pays de Galles ressemblerait. (...) C'est le troisième rôle hispanique que je joue. J'ai joué le rôle principal dans Zorro. J'ai passé un casting avec six femmes hispaniques, et j'ai obtenu le rôle. Je ne sais pas quoi dire. Et j'étais complètement inconnue à ce moment-là, ce n'était pas parce que j'avais un nom ou une valeur au box-office. (...) Je crois que je peux incarner [les rôles] que je peux incarner. Je ne peux pas être la personne qui lutte contre un très gros problème, et je n'assumerai pas ce rôle. Il y a eu tellement d'acteurs qui ont joué à contre-courant. C'est un peu ce que nous faisons".
N'allez pas pour autant penser que le basculement sur petit écran donne un résultat proche d'un épisode de telenovela à rallonge. La Reine des cartels a notamment été sélectionné au MIPCOM de Cannes en 2017 ou par exemple été nommé comme meilleur téléfilm aux Women's Image Awards 2019. On n'est pas sur les Golden Globes ou les Oscars mais ça mérite largement de lui donner sa chance. D'autant plus en streaming gratuit !