Alors qu'en mai 2020, la date de tournage de la saison 2 de Validé a été dévoilée, Hatik, rappeur star de la série diffusée sur Canal+, s'est exprimé. Pas sur son rôle dans le show de Franck Gastambide, mais sur les violences policières. En plein mouvement Black Lives Matter depuis la mort de George Floyd aux Etats-Unis et une nouvelle enquête sur le décès d'Adama Traoré, l'artiste a avoué à Voici avoir lui aussi été victime de brutalités de la part des forces de l'ordre. Dans le numéro sorti ce vendredi 26 juin 2020, il raconte : "Lors d'un contrôle beaucoup trop musclé, j'ai signifié aux personnes présentes qu'il fallait contrôler les gens avec un peu plus de douceur et je me suis littéralement fait casser la gueule".
"Ils m'ont emmené au commissariat où ils ont continué" a même confié Hatik, "Quand je suis passé devant une juge en comparution immédiate après 48h de garde à vue pour outrage, rébellion et violence, on m'a indiqué que j'allais prendre 70h de TIG alors que la juge avait constaté mes bleus et engueulé les policiers au sein du tribunal. Eux n'ont rien eu. Comment croire à la justice après ça ?".
Celui qui a annoncé la réédition de Chaise pliante II a aussi évoqué l'engagement de Camélia Jordana. Avec la soeur d'Adama Traoré, elle fait partie des personnes ayant dénoncé les violences policières en France. "Ce qu'elle a fait, c'est ce que tout le monde devrait faire" a-t-il commenté, "Soit on refuse de rentrer dans cette matrice de certains plateaux télé et on reste entre nous, soit, si on rentre, on devient le virus à l'intérieur du système. Et devenir ce virus est courageux, parce qu'on va chercher à l'éliminer, ce qui a été le cas pour Camélia".