Si comme un milliard de personnes à travers le monde, vous traînez sur Instagram, vous avez dû tomber sur des messages alarmistes. De plus en plus de comptes français ou étrangers (aussi bien de simples utilisateurs que des influenceurs ou des professionnels) affirment que le réseau social aurait effectué une mise à jour cruelle. A en croire ces lanceurs d'alerte et détectives de l'extrême, nos posts ne seraient désormais visibles que par 7% de nos followers. Mieux encore selon certains : Instagram filtrerait carrément les contenus postés afin de mieux manipuler nos pensées. Rien que ça.
Comme l'évoque notamment Numerama, l'histoire n'est pas nouvelle. Dès début 2018, certains comptes que l'on pourrait considérer comme complotistes, diffusaient déjà le fameux contenu. Un an plus tard, Internet a fait son travail et la fake news a trouvé son public. La preuve avec ces publications récentes :
S'il semble assez évident qu'il s'agit d'une simple rumeur peu crédible comme on peut régulièrement en voir circuler sur Facebook depuis des années, Instagram a tout de même jugé nécessaire de réagir. Le concurrent de Snapchat a ainsi sommairement rappelé comment fonctionnait son algorithme. Comme c'est le cas depuis 2016 après la (regrettée) disparition du fil chronologique, l'application fait apparaître en premier ce qu'elle estime être les contenus ayant le plus de chance de vous intéresser. Pour ça, Instagram s'appuie entre autre sur vos diverses interactions. En clair : vous voyez normalement en priorité la nouvelle photo de votre pote dont vous likez chaque photo, avant de voir la photo du chat de cet ancien pote dont vous ne vous rappeliez même pas du prénom.
Le réseau social ajoute ne pas avoir modifié quoi que ce soit dans son fonctionnement récent, ne jamais cacher les publications de personnes que l'on suit et rappelle qu'il suffit de "scroller" pour finir par tomber sur TOUTES les photos ou vidéos publiées par nos contacts.
Pour le bien de tous, il serait donc largement temps d'arrêter de liker, de commenter voire de publier cette histoire. En vous remerciant.