Malade d'un cancer de l'estomac depuis plusieurs mois, Jean-Luc Delarue est décédé ce 23 août 2012 à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. En apprenant sa mort, de nombreuses personnalités de l'univers audiovisuel ont rendu hommage à cet enfant de la télé, disparu à l'âge de 48 ans.
Jean-Luc Delarue était une personnalité emblématique de la télévision française, connu pour ses frasques mais aussi pour son courage et sa volonté. En décembre dernier, il avait notamment tenu à annoncer au cours d'une conférence de presse qu'il était atteint d'un cancer de l'estomac. De nombreuses personnalités lui avaient alors témoigné leur soutien.
Aujourd'hui, ils sont donc nombreux à exprimer leur tristesse sur les réseaux sociaux et dans les médias, à commencer par Nikos Aliagas. Le roi de Twitter a posté : "Profonde tristesse pour Jean Luc aujourd'hui... Repose en paix camarade". Avant d'être relayé par son ancienne collègue, Laurence Ferrari : "Mon ami jean luc Delarue s'en est allé. Il s'est battu comme un lion. Il m'a appris à écouter les autres. Repose en paix jean luc".
En dehors de Twitter, les personnalités de la télévision se sont également mobilisées à l'image de Flavie Flament, qui avait collaboré avec Jean-Luc Delarue sur l'émission Vis ma vie, et qui explique au micro de RTL : "Il m'a appris la rigueur du travail, le respect, à poser un regard sur les gens, c'était quelqu'un qui essayait toujours d'aller au plus profond du détail qui allait permettre à quelqu'un de se révéler... Il m'a appris l'empathie et puis il a aussi su aller chercher chez moi des ressources d'émotion".
De son côté, Sophie Davant, qui avait pris les commandes de l'émission Toute une histoire, a quant à elle parlé de l'immense carrière de cet "être hors du commun" pourvu d'une "résistance exceptionnelle" : "J'ai une admiration profonde, un respect car c'est quand même lui qui a d'abord une grande capacité en tant qu'animateur". Et d'ajouter : "Je retiens de lui une intelligence hors du commun, vive, rapide, perspicace et puis un entrepreneur incroyable, un meneur d'équipe. Les équipes qui travaillaient avec lui l'admiraient profondément. Je n'étais moi aussi qu'admirative de son parcours. Hélas il a payé très cher sa réussite".
Devant la caméra de BFM, Christophe Dechavanne n'a pas pu retenir sa colère : "Ce cancer est décidément une maladie de merde. J'ai trouvé que c'était épouvantablement foudroyant". Avant de continuer en vantant celui qu'il connaissait depuis un bail : "C'est quelqu'un que j'aimais beaucoup et qui me faisait beaucoup rire. On s'entendait très bien (...) il était brillant et drôle et il était aussi un peu givré parfois. Comme on l'est tous dans ce métier".