Après le Duc alias Regé-Jean Page, on a trouvé notre nouveau crush dans La Chronique des Bridgerton. Dans les épisodes consacrés à Anthony, Jonathan Bailey brille dans le rôle du vicomte qui ne veut pas tomber amoureux mais craque pour la belle (et rebelle) Kate Sharma (Simone Ashley). Grâce à Bridgerton, il se retrouve sur le devant de la scène et en profite pour évoquer ce que la série a changé dans sa vie. Ces derniers mois, l'acteur britannique a parlé de son coming-out et de l'importance de la série en termes de représentation.
Interrogé par le magazine Flaunt, Jonathan Bailey est revenu sur son rôle dans Bridgerton et sur ce que la série lui a apporté. Parmi ses plus grandes satisfactions ? Le fait de jouer un personnage hétéro qui est aussi le héros de cette saison 2. "Ce n'est pas une chose que je pensais possible pour moi" confie l'acteur qui est gay dans la vie. "Quand j'avais une vingtaine d'années, on disait à beaucoup de gens de ne pas parler de leur sexualité, des gens avaient des opinions diverses sur le fait que faire son coming out pouvait affecter ta carrière. C'était vrai à l'époque mais maintenant, je pense que ça change" a-t-il expliqué. Autre fierté pour l'interprète d'Anthony ? Ne pas avoir été casté dans Bridgerton en fonction de sa sexualité. "Je suis fier de ne pas avoir été casté en fonction de ma sexualité et c'est une chose que Chris Van Dusen (créateur et showrunner de La Chronique des Bridgerton, ndlr) a évoqué." ajoute l'acteur.
Selon Jonathan Bailey, La Chronique des Bridgerton pourrait bien servir d'exemple. "Je pense que ça a changé la façon dont les films et séries d'époques seront castés dans le futur (...) J'espère que les acteurs gay ou non-hétéros pourront appeler leurs agents et dire : 'J'ai vu Bridgerton'" confie l'acteur qui est revenu sur le "débat" selon lequel seuls des acteurs gays doivent jouer des personnages gays. "Vouloir que seuls les acteurs gays puissent jouer des rôles gays, ça veut aussi dire que seuls des acteurs hétéros peuvent jouer des hétéros et ce n'est pas du tout inclusif. (...) Je pense que tout le monde veut que chacun puisse jouer n'importe quoi dans les limites de leur race et que c'est la seule limite" a-t-il ajouté.