Koh Lanta 2024 : l'aventure perturbée par un cyclone, "il a fallu adapter des jeux et la suite de l'histoire..."

Après plusieurs mois d'absence, Koh Lanta a signé son retour sur TF1 le 13 février 2024. Le jeu, toujours diffusé le mardi soir, a rebattu les cartes à travers une nouvelle saison placée sous le signe des Chasseurs d'immunité.

Les Philippines ont été choisies pour servir de terre d'accueil à l'édition 2024 de l'émission dont un candidat a été mis en examen pour agression sexuelle. Sur place, les aventuriers et les équipes de production ont dû composer avec des conditions climatiques parfois très difficiles. Un cyclone a menacé la fin de l'aventure.

Lors de la conférence de presse de présentation de Koh Lanta : Les Chasseurs d'immunité à laquelle Purebreak a assisté, Julien Magne a expliqué comment le jeu avait été impacté par la météo. "On est toujours impactés, comme ça au moins, on sait vers où on va. On tourne en milieu naturel. Qu'il fasse très chaud, qu'il pleuve ou que ce soit un déluge, on est toujours tributaires. Cela fait partie de nos critères et de nos paramètres d'adaptabilité", a précisé d'emblée le producteur.

Lors de l'édition 2023 de Koh Lanta, ALP (producteur de l'émission, ndlr) avait déjà dû composer avec des conditions climatiques compliquées. Celles-ci avaient particulièrement impacté l'épreuve des radeaux. "Elle s'est déroulée sous un déluge. Juste avant, il pleuvait encore plus fort. On avait eu la possibilité de décaler un petit peu le début de l'épreuve, de quelques heures, pour tourner sous une pluie acceptable, en termes de technique surtout", s'est remémoré Julien Magne tout en relatant que des événements météo avaient aussi perturbé la saison des Chasseurs d'immunité.

"Il a fait très chaud, il a aussi plu parfois. Il faut qu'on soit capable de s'adapter parce que leur aventure ne s'arrête pas, ne s'interrompt pas. Sur leurs camps, quand ils sont sous la pluie, nos équipes de tournage sont sous la pluie aussi. Il faut protéger le matériel et puis il y a un moment donné où on atteint une limite. Et bien, on arrête de filmer. Pareil pour les orages. Quand il y a des orages, on peut décaler le début d'un jeu, parce que là, on ne prend pas le risque. On a du matériel : du métal, des perches pour les ingénieurs du son...", a détaillé le producteur.

Cette nouvelle saison de Koh Lanta a dû également faire face à un cyclone. Celui-ci a touché l'île des Philippines en plein tournage. "On laissera le public découvrir ça un peu plus tard, mais oui, ça fait partie de notre capacité à s'adapter aux éléments pour continuer à tourner en sécurité. C'est le maître-mot et la première condition : c'est un jeu d'aventure et dans jeu d'aventure, il y a jeu donc on ne met personne - que ce soit les aventuriers ou les équipes de tournage - en danger. Il a fallu adapter des jeux et la suite de l'histoire à ce cyclone qui se rapprochait...", a commenté Julien Magne avant d'ajouter : "Peu importe ce que les aventuriers ont gagné précédemment, ils sont sur un même pied d'égalité face aux éléments climatiques".

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De son côté, Denis Brogniart a confié que cette menace cyclonique avait impacté la fin de l'aventure. "Ça n'a pas duré longtemps, mais ça a impacté les poteaux...", a-t-il lâché. Il a ensuite tenu à saluer "la qualité" de la production face à de tels événements climatiques. "On a eu une alerte cyclonique et tu te dis : 'Il y a cyclone et cyclone...' Si c'est une énorme pluie tropicale, ce n'est pas grave. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Est-ce qu'il faut sortir les candidats ? Mais on ne pense pas qu'aux candidats, on pense aux techniciens. Les mecs, ils sont sur une île pour construire un jeu. Il faut pouvoir accéder à cette île et quand il y a un cyclone, la mer est démontée, donc on ne le fait pas. Et puis si tu pars le matin et que ça va, mais que tu ne peux pas rentrer et que tu te retrouves sur une île où il y a rien...", a-t-il souligné.

"C'est là que je loue la qualité d'ALP parce que c'est absolument remarquable. J'ai vu aucun technicien ni aucun candidat paniquer à l'annonce que j'ai faite aux aventuriers : 'Il y a un cyclone, on va faire évoluer l'aventure...", a ajouté l'animateur qui a dévoilé les pouvoirs des "colliers maudits" tout en confessant que le cyclone avait particulièrement handicapé leur retour. "Normalement, c'est 5 heures de route et 1 heure d'avion pour rentrer à Manille. Là, ça a été 15 heures de voiture dans des conditions de m*rde... Tout le monde est rentré en voiture, les avions nationaux étaient cloués au sol", a-t-il conclu.