Contrairement à de nombreux films et séries sur la Régence, La Chronique des Bridgerton a misé sur la diversité. Chris Van Dusen, le créateur et showrunner de la série, a décrit à The Hollywood Reporter son envie de créer une série où tous pourraient se retrouver : "Je voulais changer ce genre et le réimaginer d'une façon nouvelle et excitante qui inclurait des personnages de différentes couleurs et origines. Une série qui explorerait le sujet de la race. Je voulais que des personnages gay existent dans ce monde. Je voulais agrandir cet univers. Donc j'ai créé une Régence multi-colorée, multi-ethnique qui est aussi diverse que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui". Une différence majeure avec les livres écrits par Julia Quinn.
Sur sa page Facebook, Julia Quinn, récemment au coeur d'un drame familial, est revenue sur cette grosse différence entre ses romans et la série de Netflix. L'autrice américaine confie qu'elle assume complètement le manque de diversité. "Le monde Bridgerton original - celui des livres - n'était pas particulièrement diversifié. La question de race n'est pas mentionnée et même s'il y a des personnages gay ou bien faisant face à des maladies mentales, ils ne sont pas des personnages principaux. Je ne regrette pas avoir écrit les livres ainsi, c'était ce que je savais faire, ce que je pensais pouvoir faire bien" a confié Julia Quinn à ses abonnés.
L'autrice qui prépare un nouveau livre Bridgerton confie être "tellement reconnaissante" à l'équipe de la série d'avoir ouvert ce monde pour le rendre "plus coloré, plus vibrant et plus inclusif". "Ils ont créé un mode où tout le monde peut se voir dans l'histoire. Le résultat est magique et n'avait que trop tardé" précise Julia Quinn. La maman de Daphné, Anthony et les autres confie aussi : "Un de mes souhaits et de mes buts ces dernières années et de parler moins et d'écouter plus, surtout quand j'ai l'opportunité d'entendre des histoires, des pensées et des opinions de personnes qui ont un passé et une vie différente de la mienne".