Une ambiance historique avec des intrigues qui prennent place à différentes époques et une mise en scène en plan fixe avec des couples face caméra, il est difficile de regarder l'excellente shortcom La petite histoire de France sans penser à d'autres séries cultes du genre à la télévision.
Et à en croire Jamel Debbouze, créateur de la fiction, ce rapprochement n'apporte que du positif à lui et son équipe. Interrogé lors d'une table ronde à laquelle nous étions conviés, il a ainsi confié : "Alexandre Pesle (Caméra Café) m'a dit un truc très cool : 'On dirait Scènes de Ménages qui a rencontré Kammelott'. J'achète. Je prends tout de suite."
Et pour cause, cette comparaison lui permet ainsi de garder une certaine exigence envers son oeuvre : "On a encore du taf, c'est certain", et l'aide également à en voir les bons côtés : "Je vous le dit, c'est beau. Parfois, je fais pause (devant La petite histoire de France, ndlr) et on dirait du Rembrandt. La lumière est belle, l'esthétique est beau".
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De plus, comme le précise le comédien avec humour, si les mini-ressemblances peuvent évidement faire grincer les dents de quelques aficionados : "On a le droit de copier si on copie les meilleurs." Après tout - et Jamel ne le nie pas : "Avec Kaamelott, on n'a rien fait de mieux depuis longtemps. Donc évidemment que c'était notre lièvre, et que l'autre lièvre c'était Scènes de Ménages. On ne fait pas les malins là-dessus".