La musique, cela fait seulement cinq ans que Lacrim est tombé dedans. Après le succès de ses albums "Liberté provisoire" (2010) et "Né pour mourir" (2013), le rappeur a rejoint le label Def Jam l'an dernier. Après un silence radio imposé, il est de retour, plus fort que jamais.
Il faut dire qu'avant de se prendre de passion pour la musique, Lacrim (Karim Zenoud de son vrai nom) a eu une vie agitée. L'an dernier, alors qu'il vient de signer avec le label Def Jam, il est rattrapé par son passé et fini en prison pour une affaire de vol à main armée. Maintenant en liberté conditionnelle, le rappeur s'est confié sur ce qui l'a poussé à changer : son fils qui va avoir 4 ans.
Interrogé par un internaute lors d'un chat organisé par Le Parisien, Lacrim dévoile : "La musique ne m'a pas sauvé, je ne me suis pas servi de la musique comme d'une bouée de sauvetage". Et d'ajouter : "Aujourd'hui si quelque chose m'a sauvé, c'est d'avoir un enfant. Etre père c'est mon moteur. Pour moi, la musique cela n'a pas eu de côté rédempteur dont on me parle de temps en temps. Si j'arrêtais la musique, je ne replongerai pas. Ce qui m'a fait changer, c'est mon enfant !".
Sur son passé, Lacrim reste tout de même pudique. S'il confie avoir beaucoup souffert, il explique être "resté un gosse" pendant très longtemps. Aujourd'hui épanoui dans sa vie privée et dans sa carrière, le rappeur ne veut pas faire passer sa carrière avant tout. "Je me dis juste que j'arrêterai la musique le jour où elle prendra trop d'importance par rapport à ma famille" explique-t-il au Parisien.
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