La carrière de Lady Gaga s'envole et prend même un nouveau tournant, l'interprète de "Poker Face" ayant reçu un Golden Globe pour le titre "Shallow" issu du film "A Star Is Born" réalisé par Bradley Cooper, qui est également son partenaire dans ce remake. Mais la chanteuse, qui est désormais aussi une actrice reconnue, a dû faire face à ses choix passés. Les twittos ont en effet pressé l'artiste new-yorkaise de s'excuser pour avoir fait un duo avec R. Kelly en 2013, sur "Do What U Want (With My Body)", soit "Fais ce que tu veux de mon corps" en français.
Depuis la diffusion du documentaire "Surviving R. Kelly" sur Lifetime, parlant des accusations de pédophilie et d'agressions sexuelles dont fait l'objet le rappeur, toutes les stars ont affiché leur soutien aux supposées victimes. Les mouvements #MeToo et Time's Up ont permis à de plus en plus de femmes de sortir du silence. Une enquête a même été ouverte en Géorgie aux Etats-Unis à l'encontre de celui qui chantait "I Believe I Can Fly". D'autant plus que le titre de ce featuring avait déjà créé le bad buzz à l'époque à cause de son clip interdit.
Sur son compte Twitter officiel, Lady Gaga s'est excusée et a publiquement soutenu toutes les victimes présumées de R. Kelly : "Je soutiens ces femmes à 1000%, je les crois, je connais leur douleur et leur peine, et je crois fermement que leurs voix doivent être entendues et prises au sérieux". "Je ne travaillerai plus jamais avec lui" a-t-elle même indiqué : "Je suis désolée, à la fois pour mon manque de discernement quand j'étais jeune, et pour ne pas en avoir parlé plus tôt. Je vous aime".
Quant au morceau "Do What U Want (With My Body)" qu'elle avait enregistré avec le rappeur, dont le clip avait été censuré car il mimait un viol, Lady Gaga a tenu à s'expliquer. "En tant que victime d'agression sexuelle, j'ai fait la chanson et le clip à une période sombre de ma vie" a déclaré la "Mother Monster", avouant avoir voulu créer "quelque chose d'extrêmement subversif et provocant" parce qu'elle était "en colère" et n'avait "toujours pas accepté le traumatisme" subi.
"Si je pouvais retourner en arrière et discuter avec moi-même, je lui dirai d'entreprendre la thérapie que j'ai fait depuis, afin de comprendre l'état de confusion post-traumatique dans lequel je me trouvais" a même ajouté Lady Gaga. Et en preuve de bonne foi, Stefani Joanne Angelina Germanotta (de son vrai nom) a annoncé retirer le morceau "d'iTunes et des autres plateformes de streaming".