Influenceuse incontournable dans l'univers de la mode et du lifestyle, Léna Situations (Léna Mahfouf de son vrai nom) est devenue en quelques années une véritable icone et travaille aujourd'hui avec les marques les plus prestigieuses au monde. Un destin digne d'une héroïne d'un film façon Le Diable s'habille en Prada, d'autant plus que son parcours n'a pas toujours été aussi heureux.
Comme elle l'a confié auprès de Tony Parker durant son podcast, elle a beaucoup souffert au moment de ses études. En cause ? Afin d'intégrer une école de marketing de la mode (cursus sur trois ans à 10 000€ de frais de scolarité par année), Léna et sa famille ont été contraints de faire d'énormes sacrifices et de mettre en place un gros emprunt à la banque.
Surtout, la compagne de Seb n'a pas eu d'autre choix que d'alterner ses études avec de nombreux petits boulots dans le but d'alléger les charges et accélérer les remboursements. Au programme ? Des emplois classiques comme du baby-sitting, des missions de ménage ou d'accueil, mais également des jobs en tant que photographe ou encore community manager.
Une situation qui lui a permis de s'endurcir, mais également d'avoir le sentiment de passer à côté d'une partie de sa jeunesse. Elle l'a confessé, "Je ne voulais pas me réveiller à 7 heures alors que tous mes potes dormaient parce qu'on avait fait la fête la veille". De quoi mieux comprendre son envie aujourd'hui de profiter à fond de la moindre opportunité qui s'offre à elle et de les partager avec ses proches.
Par ailleurs, Léna n'a pas caché que ces différents problèmes financiers lui avaient permis d'apprendre beaucoup de choses sur la gestion de l'argent et son rapport avec celui-ci. Toujours auprès de Tony Parker, elle a expliqué que c'est ce parcours qui l'a convaincue de rester autonome afin de rester maîtresse de son destin et de ses finances.
"J'ai choisi de ne jamais rentrer dans une agence et de ne jamais laisser ma société être gérée par une autre personne, a-t-elle notamment expliqué. Je n'avais pas envie de laisser ça entre les mains de quelqu'un d'autre qui veut se faire de la thune". De fait, même si elle est évidemment aidée par son équipe, c'est elle qui gère un maximum de choses au quotidien.
De quoi lui donner un petit côté "superwoman", d'autant plus qu'elle continue de faire passer la créativité et la passion avant le reste. Après avoir reconnu, "C'est un métier où il y a beaucoup d'argent, et tu peux le faire facilement", Léna a tenu à l'assurer, il n'est pas question pour elle de se laisser dicter par ça et de surfer sur la simplicité au risque de renvoyer une mauvaise image : "Quand tu as ta communauté, tu peux faire une story sur Instagram, payer ton loyer et c'est 'tchao'. Mais je n'en ai pas envie, j'ai envie de me surpasser".
Une ambition forte et inspirante qui explique parfaitement son succès et qui nous rappelle à quel point Léna Situations - qui a notamment lancé une bourse pour la prestigieuse école de mode Istituto Marangoni afin d'offrir une chance à une potentielle successeuse, n'est en rien une influenceuse comme les autres.