Voilà une information qui ne devrait pas faire plaisir aux parents, les étudiants sont de plus en plus nombreux à vivre avec excès. C'est ce que l'on constate en découvrant le résultat d'une enquête menée auprès de 6 134 étudiants, âgés de 18 à 25 ans. (Source des chiffres : Mutuelles étudiantes régionales réunies au sein d'emeVia avec l'Institut CSA)
Alors qu'ils n'étaient que 36,3% à avouer consommer de l'alcool 2 à 4 fois par mois en 2011, ils sont désormais 39,5%. Et si les étudiants affirment à 46,4% ne boire que 1 ou 2 verres par soirée, ils sont tout de même 25,9% à aller jusqu'à 4 verres et 5% au delà de 7 verres. Toutefois l'étude se montre rassurante, le dernier chiffre étant en baisse (7% en 2011). C'est mieux que rien et croyez-nous, il vaut mieux s'en contenter. Pourquoi ? Parce que les sondés avouent à 72,2% ne pas ressentir le besoin de diminuer la cadence. On connait certains foies qui vont faire la gueule...
Cependant, le résultat le plus surprenant se trouve du côté des cigarettes. Etre étudiant c'est avoir une qualité de vie assez médiocre et avec l'augmentation du prix des paquets, on pouvait espérer une baisse du nombre des fumeurs. FAUX. 6 jeunes sur 10 confient ne pas s'en soucier, et 46,8% (sur la base des fumeurs – 1612 personnes) avouent qu'ils ne se voient pas arrêter la cigarette d'ici 6 mois.
Et si ces infos ne sont pas rassurantes pour la santé des étudiants, en voici une qui devrait vous faire rire (ou pas). Savez-vous pourquoi les jeunes fument ? Les raisons invoquées par les concernés sont : pour faire comme les autres, pour l'envie de participer à des moments sympas ou encore... pour gérer le stress. La dernière étant notre préférée. Oui, on ne comprend pas en quoi ne pas fumer est plus stressant.
Enfin, pour terminer sur une note encore plus négative, place à la drogue. Et comme on pouvait s'en douter, c'est le Cannabis qui arrive en tête des consommations (la faute à Rihanna et Miley Cyrus ?) Ainsi, 14,4% affirment en avoir déjà fumé (contre 16,1% en 2011) et 21,4% avouent en fumer régulièrement (contre 17,7% en 2011). Seule bonne nouvelle, 98,6% affirment n'avoir jamais touché à l'ecstasy et 97,4% affirment n'avoir jamais touché à la cocaïne. Hallelujah.