Le célèbre tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple, a été vandalisé hier, jeudi 7 février, à la nouvelle antenne du Louvre à Lens. Une jeune visiteuse s'est en effet amusée à écrire au marqueur noir sur le chef-d'oeuvre un mystérieux "AE911". Résultat : garde à vue pour la vandale.
Marianne saccagée
Tout comme La Joconde, La Liberté guidant le peuple est une toile que le monde entier nous envie. Le chef-d'oeuvre de Delacroix était exposé depuis le 21 novembre dernier dans l'antenne du Louvre à Lens quand il a été griffonné au marqueur noir par une jeune visiteuse. Rapidement maîtrisée par un agent de a sécurité, la vandale a quand même eu le temps d'inscrire un étrange AE911.
Liberté... elle écrit AE911
Quelques recherches internet plus tard (merci Google), on découvre que cette inscription renvoie vers une pétition en ligne intitulée "AE911 Truth ". Il y est inscrit que "1.768 architectes et ingénieurs diplômés authentifiés, en plus de 16.421 citoyens concernés (...) exigent du Congrès américain une enquête véritablement indépendante" sur les attentats du 11 septembre". Existe-t-il un lien entre le délire artistique de la vandale et ce site ? Est-elle une adepte de la théorie du complot ? Et quand bien même ce serait le cas pourquoi choisir de vandaliser ce tableau ? Pour le moment aucune information supplémentaire n'a été donnée.
Garde à vue pour la vandale
Vandaliser une oeuvre, ça coûte cher. Rindy Sam, la jeune femme qui avait laissé une trace de rouge à lèvres sur le tableau de Cy Twombly en 2007 s'en souvient encore. La vandale de Lens est en garde à vue depuis jeudi. Heureusement pour elle, selon le directeur du Louvre-Lens, Xavier Dectot, la trace de marqueur devrait pouvoir s'effacer facilement.