Trop n'est visiblement jamais assez pour TF1. Depuis quelques mois, la chaîne multiplie les nouvelles séries policières à l'antenne, que ce soit avec Panda, Rivière-Perdue, Le Négociateur ou encore Mercato. Et malheureusement pour les adeptes de genres différents, ce n'est pas aujourd'hui que les choses évolueront.
Ce jeudi 11 avril 2024, c'est au contraire Mademoiselle Holmes qui sera lancée sur TF1. Au programme cette fois ? Lola Dewaere (Astrid et Raphaëlle) y incarne Charlie Holmes aka l'arrière petite-fille de Sherlock Holmes. Or, là où sa carrière de flic n'a rien d'aussi brillant que celle de son ancêtre, tout change quand elle décide d'arrêter son traitement à base d'antidépresseur censé calmer ses sautes d'humeur. D'un coup, tous ses sens sont en éveil, ce qui lui permet d'être enfin efficace sur le terrain.
Un concept singulier porté par une héroïne pas comme les autres, à l'énergie ravageuse, cela fait évidemment (un peu) penser à HPI. Une comparaison flatteuse, mais que n'aime pas du tout Lola Dewaere. Interrogée par Allociné sur ces rapprochements entre les deux séries, l'actrice a déclaré : "Je comprends tout à fait qu'on puisse comparer ces deux séries ainsi. Maintenant, il ne faut pas en faire toute une histoire".
Selon l'habituelle partenaire de Sara Mortensen sur France 2, les deux fictions seraient en réalité très différentes. "Nous avons ici un binôme, un homme et une femme, un Sherlock Holmes et son Watson modernes. Ça n'a rien à voir avec HPI !, a-t-elle soufflé. Quand je vous parle de la folie de Charlie, je ne suis pas aussi haute en couleur que le personnage d'Audrey Fleurot." Et d'ajouter : "C'est vraiment des personnes qui n'ont rien à voir !"
À cet effet, elle l'a ensuite précisé, même si Charlie fait preuve d'un sens de la déduction impressionnant, elle "n'est pas HPI" comme le personnage d'Audrey Fleurot. "Elle a des aptitudes qui lui viennent de son célèbre arrière-grand-père. C'est héréditaire, génétique, ce n'est pas de l'intelligence". D'ailleurs, le véritable intérêt de la série ne serait pas tant les enquêtes que l'évolution personnelle de son personnage : "On va surtout suivre comment cette fille va évoluer sans son traitement et avec ces secrets qu'elle découvre."
Enfin, à en croire les propos de la comédienne, Mademoiselle Holmes pourrait en surprendre plus d'un par la tournure des événements mis en scène au fil des épisodes. "C'est une série qui peut être une comédie mais qui peut être aussi très sombre, a promis Lola Dewaere. Charlie récupère à des moments des côtés darks comme en avait Sherlock Holmes. HPI, c'est beaucoup plus heureux."
Le message est passé, ne reste plus qu'à apprécier les six épisodes qui composent cette saison 1 de Mademoiselle Holmes.