Ce lundi 5 septembre 2022, Alexandra Pizzagali a fait sa rentrée dans Télématin sur France 2. Habituée de la scène, l'humoriste a en effet eu le droit à sa toute première chronique sur le plateau de la cultissime émission. Et pour l'occasion, cette spécialiste de l'humour noir à l'origine du spectacle "C'est dans la tête" s'était donnée pour mission de faire rire les téléspectateurs avec l'attentat du 14 juillet 2016.
Alors que cette semaine s'ouvre le procès de huit personnes en lien avec ce drame, Alexandra Pizzagali s'est ainsi amusée à ironiser sur Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le terroriste à l'origine de 86 morts et 400 blessés, à travers un festival de blagues aussi gênantes que déplacées.
Après avoir volontairement écorché le nom du criminel, l'humoriste a déclaré, "Aucun effort de fait sur la prononciation de son nom, en même temps, en a-t-il fait lui, pour respecter le code de la route ?", en référence à l'utilisation du camion utilisé par le meurtrier pour foncer dans la foule. Puis, Alexandra Pizzagali a poursuivi en rigolant sur les violences conjugales perpétrées par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à l'époque, "[sa femme] l'avait peut-être cherché, en ratant une cuisson ou pire, en donnant son avis".
Enfin, la comédienne s'est laissée aller à une petite blague sur la zoophilie soupçonnée du terroriste en balançant, "Zoophile, ça se comprend. A Nice, il n'y a que des vieilles et des chihuahuas, on a quand même le droit de préférer s'envoyer quelqu'un avec des dents", avant de se moquer de son intégration qui avait tout pour plaire au FN avant qu'il "ne déconne".
Un humour particulier - quelque peu gâché par énormément d'hésitation (la faute à un prompteur en panne), qui a visiblement fait paniquer la production en coulisses. La raison ? Comme on a pu le découvrir avec surprise, son sketch a été coupé en plein milieu par de la pub. Un accident ? C'est peu probable. Si au retour de l'émission l'animatrice Julia Vignali a sobrement commenté "comme vous l'avez vu, nous avons été brutalement coupés", avant de redonner la parole à Alexandra Pizzagali pour qu'elle puisse conclure sa chronique, le ton de cette dernière était totalement différent.
"Je conclurai à présent cette première chronique sur un ton nettement plus premier degré, en m'adressant aux victimes, à leurs familles, à leurs proches, aux Niçois, a-t-elle révélé, comme si elle venait de se faire passer un savon. On pense à vous, on est avec vous corps et âmes comme on l'était en 2016 et on le sera tout au long de ce procès".
L'avantage après une rentrée aussi malaisante, c'est que sa deuxième chronique ne pourra pas être pire. Pfiou !