Le 15 juillet 2021, Netflix a mis en ligne la saison 2 de la série Mes premières fois (Never Have I Ever, en VO). Un retour très attendu des fans, qui nous a permis de découvrir un nouveau visage, celui de l'actrice Megan Suri, l'interprète d'Aneesa. Enfin, "découvrir" est peut être un poil exagéré. Et pour cause, du haut de ses 22 ans, la comédienne n'a pas attendu ce rôle pour débuter sa carrière.
De fait, si son visage vous dit quelque chose, cela n'a rien d'anormal. Après avoir enchaîné les apparitions dans de nombreuses séries cultes comme The Brink (HBO) en 2015, Bones (Fox) et Modern Family (ABC) en 2017, Murder (ABC) en 2019, ou encore Fresh of the boat (ABC) en 2020 - rôle qui aurait pu devenir principal dans un potentiel spin-off centré sur une famille indienne, Megan Suri s'est principalement fait remarquer en 2018/2019 grâce à son personnage de Quinn dans Atypical, autre série de Netflix.
Sur Twitter en 2018, elle révélait notamment son bonheur d'avoir pu rejoindre une telle série, qui ne lui a laissée que de bons souvenirs, "Ce projet a été marqué par l'un des plateaux les plus accueillants sur lesquels j'ai eu le plaisir de travailler. Il y a une ambiance véritablement amicale portée à la fois par les acteurs et par l'équipe".
Néanmoins, faire l'actrice devant une caméra n'est pas son seul talent. On peut régulièrement le découvrir à travers ses différents projets, Megan Suri a également un vrai don pour la danse. Une aisance qui lui vient notamment de ses origines indiennes et qui lui a permis de participer à un événement incroyable. Alors qu'elle était plus jeune, elle a notamment performé en compagnie du Cirque du Soleil. Difficile de faire plus classe.
En parlant de ses origines indiennes, c'est l'une des plus grandes fiertés de la comédienne. Si Megan Suri est née en Californie (USA), elle a néanmoins vécu une partie de son enfance en Inde. Une expérience forcément fondatrice pour la jeune femme, source de nombreuses anecdotes. "J'ai vécu en Inde pendant près de 3 ans et, quand je suis revenue aux USA, je suis directement entrée en CE2, a-t-elle révélé auprès du journaliste Anuj Radia. Je me souviens que de nombreuses choses qui m'avaient été inculquées à l'école en Inde étaient restées en moi. Et de retour aux USA, en continuant à mettre en pratique ces choses, les autres enfants se disaient 'Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle est vraiment bizarre".
Autant dire que son arrivée sur Mes premières fois avec son rôle "le plus complexe jusqu'à présent", dixit ses propos accordés à People, a été vécue comme une libération pour l'actrice, qui a enfin pu se reconnaître dans un personnage, "En tant que comédienne, c'est vraiment appréciable de pouvoir plonger dans un rôle avec de la substance".
De même, le tournage lui a fait énormément de bien et lui a permis de ne pas se sentir comme une étrangère sur un plateau, "Pouvoir créer des liens avec une autre fille marron [Maitreyi Ramakrishnan] sur le plateau, c'était vraiment cool. Je n'avais encore jamais fait partie d'un projet où il y avait autant de personnes qui me ressemblaient." Une réalité inédite, et loin d'être superficielle comme ça peut parfois l'être sur certains projets, "Et pas seulement devant la caméra, mais également derrière. Ma première réalisatrice était Lena Khan, une femme musulmane indienne. Il y a énormément de scénaristes indiens sur cette série, sans mentionner le fait que la saison 2 a été intégralement réalisée par des femmes".
De quoi la motiver à revenir pour une saison 3 de Mes premières fois ? On n'en doute pas.
La série Mes premières fois est disponible sur Netflix.