Fin novembre, les filles de Mike Horn tiraient la sonnette d'alarme : parti en Arctique en compagnie du norvégien Borge Ousland, l'explorateur était en grande difficulté à cause de la fonte des glaces. Sauvés quelques semaines plus tard par un navire venu à leur rencontre, les deux hommes vont bien même s'ils ont avoué avoir eu une grosse frayeur. Depuis, Mike Horn était bloqué dans les glaces mais il a enfin pu rejoindre la Norvège et retrouver ses proches, à temps pour fêter la Saint-Sylvestre !
C'est sur son compte Instagram que Mike Horn a dévoilé des images de ses retrouvailles avec ses deux filles, Annika et Jessica. Arrivé à Tromsø, ville du Nord de la Norvège, l'animateur de Cap Horn a pu enfin savourer pleinement son retour parmi les siens. Comme il l'a confié dans la description de sa photo, cette expédition a été l'une des plus compliquées de sa carrière. "Quand je leur ai dit au revoir en Alaska, je ne savais pas ce dans quoi Borge et moi nous nous lancions. Plus d'une fois durant cette aventure, je me suis demandé si c'était mon dernier au revoir" écrit-il.
Dans une interview donnée au Parisien qui a suivi son expédition et avait révélé ses difficultés en novembre dernier, Mike Horn confie qu'il est prêt à tourner la page 2019. "Je vais apprécier la nouvelle année car la fin 2019 a été extrêmement dure. Cette expédition a été l'une des plus difficiles de ma vie. Parfois, je ne savais pas si on allait arriver vivant. 2020 va être une année très spéciale, c'est comme une deuxième vie qui commence pour moi." a-t-il confié, expliquant être "heureux d'être en vie".
Mais l'explorateur ne va pas pour autant se poser dans les semaines et mois à venir. Il participera dès le 5 janvier au rallye Dakar puis se lancera dans une expédition à bateau. "Ma dernière aventure m'a un peu calmé. Maintenant, je veux des " expés " moins engagées ! Je vais ralentir un peu, pas enclencher la haute vitesse, plutôt la deuxième ou la troisième. Mais je n'arrive pas à vivre sans but, sans objectif, sans adrénaline. C'est mon style de vie." confie-t-il au Parisien.