Avicii avait beaucoup de mal avec la célébrité et avec le rythme effréné que lui demandait son travail de DJ. Rajoutez à ça ses problèmes de santé : il souffrait d'une inflammation au pancréas à cause de l'alcool. Toutes ces raisons l'ont poussé à faire un break en 2016, mais le producteur suédois ne sera resté qu'un an loin de la scène : il était revenu avec un EP composé de six morceaux dont un feat avec Rita Ora ("Lonely Together"). Avicii semblait donc avoir repris goût à la musique.
Tout cela n'était qu'illusion finalement. Le 20 avril 2018, l'auteur du tube "Levels" a mis fin à ses jours alors qu'il était en vacances à Muscate : "Il ne pouvait plus continuer. Il voulait trouver la paix. Tim n'était pas fait pour le business dans lequel il s'est retrouvé. Il était un garçon sensible qui aimait ses fans, mais qui évitait les projecteurs", ont confié ses proches, qui ont créé la Fondation Tim Bergling, quelques jours après l'annonce de sa mort. Sauf que son père, Klas Bergling, vient aujourd'hui de révéler que son suicide n'était "pas programmé" : "C'est plus comme un accident de la route", confie-t-il à CNN.
Le papa d'Avicii raconte ensuite : "Quand il était dans une mauvaise situation, il m'appelait toujours. Nous avons beaucoup parlé de ses pensées sur la vie, de la méditation, de l'amour... nous avons eu de longues discussions, souvent d'une heure environ (...) En tant que DJ ou artiste, vous devez faire beaucoup de choses que vous ne voulez pas faire, en fin de compte, cela prend une partie de vous, les voyages, les files d'attente dans les aéroports, les nuits tardives... Mais il était heureux." Aujourd'hui, la mémoire de Tim Bergling est honorée grâce à l'album posthume intitulé "Tim" !