Aujourd'hui, Nabilla Benattia est une femme comblée. Heureuse maman d'un petit Milann, récemment mariée à Thomas Vergara, une carrière à succès dans le monde de l'influence, la voilà désormais à la tête de sa propre émission. Ce vendredi 26 novembre 2021, Prime Vidéo mettra en effet en ligne Nabilla Sans Filtre, un docu-réalité composé de sept épisodes qui sera notamment centré sur sa nouvelle vie à Dubaï.
Pourtant, si la trajectoire de la jeune femme - découverte de la France entière en 2013 grâce à sa cultissime phrase "Non mais allô, quoi", a de quoi faire rêver des millions de personnes, tout n'a pas été simple pour elle. A l'occasion d'une interview accordée à Télé-Loisirs, Nabilla se confie au contraire à coeur ouvert d'une façon inédite et émouvante.
Aussi, là où une partie du public a toujours considéré qu'elle était constamment à la recherche du buzz à ses débuts et qu'elle savourait ces instants de lumière, Nabilla admet finalement qu'elle a beaucoup souffert durant cette période. "Franchement, à un certain moment, j'en avais vraiment marre. Je n'en pouvais plus de cet acharnement. J'ai eu envie de mourir", confesse-t-elle ainsi.
En cause ? Alors qu'elle n'avait que 20 ans, elle s'est retrouvée au centre d'un acharnement médiatique impossible à supporter au quotidien, "Tous les jours, il y avait des nouveaux articles sur moi. Avec de nouvelles rumeurs dégradantes. Je coupais mon téléphone, mais dès que je sortais, je voyais les couvertures des magazines. Dès que j'allumais ma télé, j'entendais mon prénom". Une situation logiquement difficile à vivre, d'autant plus qu'elle n'avait aucun contrôle sur celle-ci, "On m'inventait une vie, des choses que je n'avais pas faite".
De fait, si tout va désormais mieux pour Nabilla, qui a su progressivement reprendre les choses en main afin de devenir l'impressionnante femme d'affaire qu'elle est à présent, à la tête d'un bel empire, les cicatrices sont toujours là et aussi vives que par le passé. Elle ne le cache pas, il y a encore des situations qu'elle ne pardonne pas, "Un journaliste a appelé mon père à son travail. Ils ont titré en couverture une chose que mon père n'avait pas dite. Ils avaient titré 'J'ai honte de ma fille'. À 20 ans, voir ça, alors que tu n'as pas vu ton père depuis dix ans, ça t'anéantit. C'est dans ces moments-là que j'ai pensé à mourir..."
Des propos forts et importants qui, on l'espère, feront prendre conscience aux gens du danger derrière le harcèlement, quel que soit sa forme.