Claude, Inès et Naoil s'étaient qualifiés pour la finale de Koh Lanta 2020 (Koh Lanta, l'île des héros) sur TF1. Et ce n'est pas le héros de l'émission qui a gagné, c'est Naoil qui est la gagnante après avoir éliminé Claude, ce qui a déçu les twittos en grande majorité. Sauf que celle qui a remporté le jeu d'aventures ne touchera pas les 100 000 euros de gains en intégralité. Mais rassurez-vous, ça aurait été pareil pour Claude ou Inès. Les gagnants du programme ne gagnent pas la somme complète pour eux.
Valérie Benaïm a expliqué pourquoi dans C que du kif, ce lundi 8 juin 2020 sur C8. "Elle va devoir la déclarer au fisc" a rappelé la chroniqueuse de Cyril Hanouna, "elle remporte officiellement 100 000 euros, sauf que ce n'est pas comme les candidats de jeu, ils sont considérés comme des candidats de télé-réalité".
En effet, contrairement aux 12 coups de midi sur TF1 ou N'oubliez pas les paroles sur France 2, le programme animé par Denis Brogniart est considéré comme de la télé-réalité. Comme dans Les Marseillais aux Caraïbes sur W9, Les Anges 12 : Asian Dream sur NRJ12 ou encore La Villa des Coeurs Brisés 5 sur TFX, les aventuriers de Koh Lanta sont donc payés. Et du coup, contrairement aux jeux TV, les vainqueurs doivent donner une partie de leurs gains aux impôts.
Valérie Benaïm a ainsi précisé que "sur les 100 000 euros, pour le fisc, il faut retirer 20 000, 25 000 euros". Naoil a donc reçu 100 000 euros mais ne gardera que 75 000 à 80 000 euros pour elle, le reste devant aller au trésor public.
Le site TV Mag avait aussi souligné que les aventuriers doivent déclarer non seulement leurs gains s'ils remportent l'émission dont la prod a démenti les rumeurs d'image trafiquée, mais aussi leur salaire : "Tout l'argent perçu par les candidats de Koh Lanta - leur salaire (environ 25 euros brut par jour), leur prime de confidentialité (environ 2 500 euros brut pour cette édition all stars et 700 euros brut pour une édition classique) et l'éventuel gain de 100 000 euros - doit être déclaré au risque de subir un redressement fiscal".