"On me décrit comme un dandy, playboy, homme à femmes", lâche Nicolas Bedos, dans une interview à l'Express Styles du mercredi 20 mars. Si l'humoriste joue un personnage de coureur de jupons dans son dernier film Amour&Turbulences, il assure que ce n'est qu'un rôle, qu'une réputation. Le vrai Nicolas Bedos serait bien loin de ça, plutôt un "ancien alcoolo, enfermé dans ses livres, torturé, sombre, décoiffé et terriblement romantique".
Conscient des critiques dont il fait l'objet ("vantard", "tête à claques", "mal aimable"), la plume du festival de Cannes 2011 tente de se justifier et de s'excuser : "J'ai commis des erreurs en croyant que les vannes au second degré qui faisaient rire mes copains lors des soirées passeraient à la télé. Du coup, j'ai à tort une image de sexiste, très ancrée chez certaines personnes. J'ai reçu des insultes quant à ma prétendue misogynie refoulée ou maquillée, sans pouvoir argumenter."
Le brun ténébreux de 32 ans n'a pas vraiment un humour universel. Ses blagues noires, à prendre souvent au 3e voire 4e degré, ont à plusieurs reprises choqué son public. Après Jamel et ses "moches de montbéliard", Nicolas Bedos fait depuis janvier l'objet d'une plainte pour "injures publiques raciales" du CollectifDom. "Lorsqu'on a une relative grande gueule et que l'on est bien né, la seule façon de se faire remarquer est d'en rajouter dans la grimace. La mienne était diabolique", confie Bedos. Mais aujourd'hui il l'assure, le diable est devenu un ange.