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Nikola Karabatic : trahi par une appli dans l'affaire des paris truqués ?
Publié le 21 mai 2013 à 19:16
Par Louise Wessbecher
En février 2013, Nikola Karabatic quittait Montpellier pour rejoindre le club de handball de Aix-en-Provence. Mais il n'aura pas réussi à fuir la justice. Une nouvelle révélation dans l'affaire des paris suspects du match Cresson-Montpellier pourrait faire tomber "tout [son] système de défense", raconte le quotidien Libération.
Nikola Karabatic : la géolocalisation de son smartphone et l'utilisation d'une appli l'impliqueraient dans l'affaire des paris suspects Nikola Karabatic : la géolocalisation de son smartphone et l'utilisation d'une appli l'impliqueraient dans l'affaire des paris suspects© Abaca
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Il y a presque un an jour pour jour, la Fédération Française des Jeux repérait des mises plus hautes que la normale sur le match de handball entre Cesson et Montpellier, équipe de Nikola Karabatic. A la fin de l'été, une enquête pour escroquerie est ouverte et plusieurs joueurs sont interpellés. Parmi eux, les deux frères Nikola et Luka Karabatic, ainsi que leurs copines Géraldine Pillet et Jeny Priez, animatrice sur NRJ12. Si l'Expert a toujours nié son implication, obtenant même la levée de sa suspension sportive, une avancée dans l'enquête pourrait le faire tomber.

Localisation des téléphones de joueurs

D'après les informations du quotidien Libération publié le 21 mai 2013, "les policiers qui enquêtent sur l'affaire des paris suspects engagés lors du match de handball Cesson-Montpellier en mai 2012, sont en possession d'un élément qui prouverait que l'ex-champion olympique y a bien pris part, alors qu'il ne cesse de le nier". L'objet du crime ? Une application sur son iPhone. Sur son smartphone, Nikola Karabatic n'a pas installé l'appli Fake Shower ni Evolutio, mais celle de Parions Sports. Et "une étude approfondie de la localisation des téléphones portables de tous les joueurs" prouverait qu'il l'a utilisée le jour du match.

Toute l'équipe est soupçonnée

"Ce serait bien Nikola Karabatic qui a consulté la cote du fameux pari sur le score à la mi-temps de Cesson-Montpellier le 12 mai 2012 sur son iPhone via l'application Parions Sports" écrit Libération, et donc pas sa compagne Géraldine Pillet, comme les deux l'ont toujours affirmé aux enquêteurs. Nikola Karabatic n'est donc pas tiré d'affaire. Ni les sept autres joueurs mis en examen dans le dossier. Il y a quelques jours, un "expert missionné par les juges" a certifié une "carence volontaire indéniable du niveau de jeu" pour la quasi totalité de l'équipe de Montpellier.

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