Le 6 septembre prochain aux USA, Michael Rainey Jr retrouvera son personnage de Tariq dans la série Power Power Book II: Ghost, le spin-off de la série Power. Un véritable bonheur pour le comédien qui est désormais la tête d'affiche de l'histoire, même si ce rôle ne lui a pas toujours apporté que du positif.
En effet, l'acteur a déjà été victime de nombreuses insultes et menaces sur les réseaux sociaux à la suite des actions de son personnage. Souvenez-vous, c'est Tariq qui était à l'origine de la mort de Ghost (Omari Hardwick), l'un des personnages préférés des fans, dans la saison 6 de Power diffusée en janvier dernier aux USA.
Pourtant, Michael Rainey Jr l'a assuré à Digital Spy, ces réactions virulentes à son encontre ne l'ont jamais motivé à abandonner son rôle. Au contraire, elles lui ont permis de voir son métier et sa performance sous un autre angle.
"Jouer Tariq m'a définitivement ouvert les yeux sur la façon dont les gens s'investissent dans les séries et trucs qu'ils regardent tous les jours" a-t-il ainsi révélé. "Ils viennent me dire qu'ils me détestent, des trucs du genre. Du coup, je me dis 'Okay, donc ils suivent vraiment, ils sont à fond'. Honnêtement, je prends vraiment ça comme ça, et j'apprécie".
De plus, l'autre raison qui a convaincu Michael Rainey Jr de reprendre son rôle dans cette série dérivée, c'est que celui-ci pourrait surprendre positivement le public. En raison des circonstances et des récentes situations (il tentera de sortir sa mère de prison, incarcérée par sa faute), Tariq devra logiquement évoluer, "Il est plus intelligent que les gens ne le pensent. Il a en quelque sorte la mentalité de Ghost. Donc quoi qu'il soit obligé de faire pour aider sa famille, il va le faire."
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ses actions et sa façon d'agir pourraient donc le rapprocher de celui qu'il semblait détester : son père. "J'ai le sentiment que tout ça c'est dans son sang" a révélé Michael Rainey Jr, "mais il ne le réalise pas encore. C'est déjà en lui, c'est une chose inévitable". Et forcément, on a désormais hâte d'assister à cette lente transformation.