Contre toute attente, Squeezie n'a pas publié de vidéo gaming samedi, mais un coup de gueule. Peu de temps après nous avoir présenté son nouveau chat Lua, le youtubeur met les délires de côté le temps d'une vidéo un peu plus sérieuse. Et pour cause, il en avait visiblement gros sur le coeur et tenait à se faire entendre. Face aux nombreuses critiques qu'il a reçu concernant ses vidéos test de jeux japonais, il était important pour lui de mettre les choses au clair.
Ce n'est pas le fait qu'une fille se fasse taper ou soit dévalorisée qui le fait rire, mais le côté absurde et grotesque du jeu. "En rien j'approuve le comportement que les hommes ont dans ce jeu là, en rien, je veux que les gens fassent ça dans la vraie vie, et en rien je trouve ça marrant en soit.", explique-t-il, avant d'insister sur le fait qu'il s'agisse d'un jeu vidéo et non de la vraie vie.
Autre reproche qu'on lui fait, celui de faire un contenu pas adapté, voire choquant pour les enfants. On peut ici penser à sa vidéo sur le Japon, où il parle entre autres de sex shop hardcore. S'il avoue être d'accord, il se justifie tout de même en rappelant que le nombre d'enfants présents sur les réseaux sociaux et sur YouTube a "considérablement augmenté ces dernières années et que les parents ne font pas du tout attention à ce que leurs enfants regardent". "Ce n'est pas au créateur de contenu de s'auto-censurer en prévision des futurs enfants qui pourront tomber sur les vidéos", ajoute-t-il. Il rappelle également que les utilisateurs de YouTube ou Facebook doivent être âgés de 13 ans minimum.
Il clôt son coup de gueule en évoquant le sentiment de nostalgie que certains internautes peuvent ressentir. Ces derniers lui reprochent plusieurs choses, comme de moins travailler ses vidéos simplement parce qu'elles sont plus courtes. "C'est faux !" s'emporte-t-il avant d'expliquer qu'une vidéo de 3 minutes peut être beaucoup plus travaillée qu'une vidéo d'une heure.
A ceux qui trouvent qu'il a changé, il balance : "Moi ce que je veux, c'est kiffer et m'amuser [...] On n'est pas dans l'optique de faire des vidéos parce que ça va marcher.". Il prend ici l'exemple des Questions Time. Celui qui a doublé Ratchet dans Ratchet & Clank refuse de s'auto-censurer. Un coup de gueule qui met de nombreux vidéastes d'accord !