Quelques 700 000 lycéens s'agitent les méninges depuis 8h ce matin sur l'épreuve de philosophie. Si les ministres ont cartonné en philo, l'épreuve est redoutée par les étudiants. Au menu : science, morale, travail et politique avec en supplément un petit clin d'oeil à Jérôme Cahuzac.
Les littéraires devront disserter sur la science et le langage : "La science se limite-t-elle à constater les faits ?" et "Le langage n'est-il qu'un outil". S'ils séchent, ils pourront toujours se rabattre sur le commentaire de texte, un extrait de La Lettre à Elisabeth de Descartes. Et ils auront plutôt intérêt à assurer avec une épreuve de philo de coefficient 7.
Les ES auront quatre heures pour plancher sur un des deux sujets de dissertation : "Que devons-nous à l'Etat ?" et "Interprète-t-on à défaut de connaître ?". Ils pourront également opter pour l'explication de texte, un extrait de De La Concorde, de Saint-Anselme.
Les scientifiques auront eu le choix de s'agiter les méninges sur la morale liée à la politique ou sur le travail : "Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?" (coucou Cahuzac) et "Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?". Côté commentaire de texte, ils pouvaient se lancer sur un extrait de La Pensée et le mouvant de Bergson.
Si cet après-midi, les lycées en bac général pourront continuer à plancher sur l'épreuve d'histoire-géo qui se tiendra demain matin. Et ils auront tout intérêt à se passer d'anti-sèches, vu que le plan anti-fraude a été renforcé cette année. Espérons pour eux qu'ils soient plus au fait que Nabilla sur l'histoire de France. Petit rappel : la "guerre mondiale de 78" n'existe pas.