Le 9 juillet 2025, Superman fera son grand retour au cinéma. Le twist ? Dans ce film éponyme réalisé par James Gunn (Les Gardiens de la Galaxie), le super-héros de DC ne sera plus incarné par Henry Cavill, viré de façon honteuse par le studio, mais par David Corenswet. Avec ce projet, Gunn souhaite totalement rebooter cet univers, en atteste le nouveau casting, composé notamment de Rachel Brosnahan (Lois), Milly Alcock (Kara) ou encore Nicholas Hoult (Lex Luthor).
Et à travers ce reboot, le cinéaste en profitera pour ramener au premier plan un élément emblématique de Superman - disparu sous l'ère Cavill, à savoir : le slip rouge par-dessus le costume. Un détail qui fait grincer des dents certains fans, qui le considèrent comme daté, et qui n'était d'ailleurs pas l'idée de Gunn.
Face à la presse, le réalisateur a confessé qu'il avait "longtemps été de la team 'pas de slip' sur le costume". Mais alors, pourquoi a-t-il changé d'avis ? Grâce à une discussion avec David Corenswet, le nouveau Clark Kent. "L'une des choses qu'il m'a dites, était que Superman souhaite que les enfants n'aient pas peur de lui, a-t-il expliqué. C'est un alien. Avec d'incroyables pouvoirs. Il projette des rayons lasers avec ses yeux. Or, il est tellement puissant qu'il peut vite faire peur".
Le rapport avec le slip ? Ce serait, selon l'acteur, un bon moyen de rassurer tout le monde. "Superman veut être aimé. Il veut être le symbole de l'espoir et de la positivité, a par la suite détaillé James Gunn. Donc il s'habille comme un lutteur professionnel. Il s'habille d'une façon qui permet aux gens d'éviter la crainte. Et [après avoir entendu ça] ça m'a vraiment touché".
Plus loin, le réalisateur a rappelé que, dans tous les cas, un tel accessoire était finalement logique au regard de ce que représente le personnage. "Je pense que tenter de prétendre que le costume de Superman n'a pas une certaine frivolité à sa base, de vouloir le rendre sérieux, c'est idiot car on parle d'un super-héros, a-t-il lancé. C'est le premier, il est même ultra coloré. C'est ce qu'il est".