Depuis que je suis allé voir l'exposition L'Art de James Cameron à la Cinémathèque de Paris, je n'ai qu'une envie : regarder, à nouveau, une partie de la filmographie du réalisateur. Après avoir découvert les coulisses de certaines scènes d'apocalypse, mais aussi certains objets de tournage dans la salle située dans le 12e arrondissement, je me suis précipité sur les plateformes de streaming pour y dénicher la saga Terminator. Ça tombe bien, le deuxième volet, qui date de l'année 1991, est disponible sur Netflix.
À l'époque, le long-métrage avait rencontré un succès assez fou et avait notamment remporté quatre Oscars. Une très belle performance pour un genre qui n'est pas toujours représenté dans les cérémonies de récompenses. Et effectivement, je me rends compte, en suivant les aventures futuristes de Sarah Connor, que j'ai affaire à un vrai petit bijou de science-fiction devant ce deuxième volet. "Hasta la vista baby", "No problemo", "I'll be back", tant de punchlines qui ont bercé mes plus jeunes années et qui résonnent à nouveau sur mon écran. Le héros du film n'est d'ailleurs pas bien âgé. Face à Linda Hamilton et à Arnold Schwarzenegger - qui n'aurait jamais dû incarner le fameux T 800 ! -, on retrouve effectivement Edward Furlong, adolescent âgé de 14 ans à l'époque de la sortie du film.
J'ai retrouvé l'ancien héros de Terminator 2 et j'ai eu bien du mal à le reconnaître, puisqu'il est désormais adulte. Vous allez me dire que le temps passe et que j'aurais dû m'en douter. Certes. Mais difficile pour mon cerveau de calculer qu'Edward Furlong a aujourd'hui 46 ans. Il n'a, d'ailleurs, jamais vraiment arrêté de tourner. On l'a vu, au fil des ans, dans Simetierre 2, dans Little Odessa de James Gray, Pecker de John Waters, American History X de Tony Kaye, Animal Factory de Steve Buscemi, The Green Hornet de Michel Gondry. Si les années 2000 et 2010 on été moins favorables pour l'acteur, qui semble avoir rencontré quelques soucis personnels, il sera de retour, cette année, au cinéma dans le film The Forest Hills de Scott Goldberg. Autant le dire : "I"ll be back". Je serai de retour, en salles obscures, pour admirer ses nouvelles prouesses.