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Test Puppeteer : un jeu à l'univers digne de Tim Burton
Publié le 13 octobre 2013 à 15:38
Par Thibault Raoult | Rédacteur en chef
Thibault est rédacteur en chef de Purebreak. Les seuls moments où il n'est pas devant la télé ou une plateforme de streaming en train de dévorer un film ou une série, c'est qu'il est à Disneyland Paris ou dans n'importe quel parc d'attractions. Toute l'année, il n'attend qu'une chose : analyser le chassé-croisé des juilletistes et des aoûtiens.
Avec Puppeteer, sorti début septembre sur PS3, Sony Japan Studio nous plonge dans un univers joyeux et sombre à la fois, enfantin mais captivant, en prenant le soin de dépoussiérer le gameplay des jeux de plates-formes. Laissez-vous guider par notre test et entrez dans le monde de Kutaro, le gamin transformé en marionnette sans tête.
Puppeteer sur PS3 Puppeteer sur PS3© Sony
Puppeteer : le trailer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
Puppeteer sur PS3
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Pour qui ?

A première vue, et si l'on se fie au Pegi 12, Puppeteer semble destiné aux enfants. Mais avec son univers si travaillé et marqué, ainsi que son gameplay original, les adultes peuvent très vite accrocher eux aussi.

Le scénario

Vous êtes Kutaro, un petit bonhomme qui a été enlevé et transformé en marionnette de bois. Comme si ça ne suffisait pas, on vous a arraché la tête. Le vilain de l'histoire ? Roi-ours de la Lune, un anti Winnie l'ourson, qui préfère largement bouffer des têtes de gosses plutôt que du miel. Heureusement pour vos fesses, vous n'êtes pas seul pour vous barrer de ce traquenard. A vos côtés, un chat fantôme, Ying Yang, que vous dirigez en même temps que votre perso.

L'ambiance

Certainement LE vrai point fort de Puppeteer. Vous évoluez dans un théâtre, avec narration parfaitement adaptée et avec les réactions du public en fonction de votre avancée. Un fail ? Les spectateurs se marrent. Une chute ? Le public pousse des "aaaannnnnhh".

Côté graphismes, le jeu n'a rien à envier aux films d'animations pour lesquels on raque 10 euros la place au ciné. Puppeteer est travaillé, archi-travaillé (les décors sont par exemple peints à la main), et offre un visuel unique pour un univers bien à lui, que certains pourraient vaguement comparer à celui de Tim Burton. Pour les plus chanceux qui possèdent la télé qui va bien, la 3D stéréoscopique vaut le coup d'oeil. Enfin, soulignons la bande-originale captivante signée Patrick Doyle, papa des musiques de Harry Potter et la Coupe de Feu.

Le gameplay

Et si Puppeteer avait révolutionné les jeux de plates-formes ? Sans aller jusque-là, la jouabilité s'offre, elle aussi, un style bien à elle. Avec votre stick gauche, vous contrôlez donc Kutaro, armé de Calibrus, sa paire de ciseaux magiques. Avec elle, vous découpez vos ennemis mais pas que. Les ciseaux sont également un outil de déplacement, vous permettant de vous balader dans le décor, en grimpant aux rideaux par exemple. En un ou deux essais, on pige le truc. Ajoutez aux ciseaux d'autres "outils" et vous obtenez un renouvellement permanent et une durée de vie assez impressionnante pour un jeu de plates-formes.

Mais dans Puppeteer, le stick droit est lui aussi TRES utile. Ici, oubliez les simples changements d'angle de caméras. Le stick droit vous permet de contrôler Ying Yang, le fameux chat fantôme dont on parlait plus haut. Le matou a plusieurs rôles, le principal étant de fouiller partout pour choper des objets ou des têtes pour Kutaro.

En parlant des têtes justement, elles non plus ne sont pas juste là pour décorer. Au menu, plus d'une centaine planquées un peu partout. Le but ? En accumuler un max pour ne pas mourir et observer le décor pour mettre la tête qui va bien au moment voulu pour débloquer des bonus.

Note : 18/20

Rien que pour son univers léché, Puppeteer mérite largement sa place parmi vos jeux. Ajoutez à ça un gameplay original, une durée de vie qui ne se fout pas de vous et vous obtenez un jeu qui saura marquer les jeunes et émerveiller les plus grands. Une petite pépite pas assez connue à ne pas louper.

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