Les sagas semblent toujours avoir la côte à Hollywood. Si Hunger Games 2 sortira en novembre prochain et que Divergent avec Shailene Woodley débarquera en 2014, Lily Collins a également droit à son heure de gloire avec The Mortal Instruments. Comme la saga de Stephenie Meyer, le film est basé sur des romans écrits par Cassandra Clare. La ressemblance s'arrête (presque) là.
Clary (Lily Collins) a 15 ans. Lors d'une sortie en boîte de nuit avec son meilleur ami, elle assiste à un meurtre et est stupéfaite quand elle voit le corps disparaître sous ses yeux. Encore pire, personne ne semble avoir vu le groupe de jeunes tatoués qui a commis ce meurtre. Rapidement, elle découvre un monde insoupçonné : elle fait en réalité partie d'une lignée de chasseurs d'ombres qui lutte contre les forces démoniaques. Jace (Jamie Campbell Bower) va tout lui dévoiler de ce nouveau monde. Mais veut-elle vraiment tout savoir sur ses origines ?
Si Twilight se résumait aux vampires et aux loup-garous, The Mortal Instruments va chercher un peu plus loin. Dans son roman paru en 2007, Cassandra Clare a créé un monde complexe fait de chasseurs d'ombres mais aussi de vampires, de loups-garous et de démons. Cet univers enrichie la version cinématographique sans non plus rentrer trop dans les détails.
Plutôt sombre dans son ensemble, The Mortal Instruments réserve quand même quelques moments mielleux, histoire de reconquérir sa cible : les ados. L'histoire d'amour entre Clary et Jace, bien que vite menacée, amène un peu (trop ?) de romantisme au film. Evidemment, The Mortal Instruments ne fait pas dans la surprise avec une intrigue un peu courue d'avance. Mais ce n'est pas forcément ce que l'on recherche en allant voir ce film.
Plutôt bien porté par ses deux acteurs principaux, The Mortal Instruments est un film pour ado qui se tient. D'accord, ce n'est pas un excellent film mais il vaut quand même le déplacement si vous aimez les films fantastiques et romantiques. Seul regret, le manque de succès aux Etats-Unis devrait mettre à l'arrêt la franchise. On aurait pourtant bien voulu savoir la suite sans devoir se plonger dans les bouquins.