Après une saison 2016/2017 remplie de coups de coeur (Westworld, This is Us ou 13 Reasons Why) et de déceptions (MacGyver, Bull ou Iron Fist), place à une année remplie de nouvelles séries. Après nous avoir fait rire avec les séries animées American Dad et Family Guy ou au cinéma avec Ted, Seth MacFarlane rend hommage à Star Trek dans The Orville dont le premier épisode a été diffusé dimanche sur FOX aux USA.
Créé par : Seth MacFarlane
Avec : Seth MacFarlane, Adrianne Palicki, Penny Johnson Jerald et Scott Grimes.
Format : 40mn
Diffusion US : tous les dimanches sur FOX.
Diffusion FR : série inédite en France.
En 2419, Ed Mercer (Seth MacFarlane) réalise son rêve de toujours : devenir capitaine d'un vaisseau, l'U.S.S. Orville. Il va avoir la surprise d'y retrouver son ex-femme Kelly (Adrianne Palicki) de qui il a divorcé un an plus tôt après l'avoir surprise en train de le tromper. Avec son équipage, il va explorer la galaxie et réaliser des missions parfois périlleuses.
Sur le papier, The Orville avait de quoi mettre l'eau à la bouche des plus geeks d'entre nous : Seth MacFarlane au casting et à la création et Jon Favreau (Iron Man) à la réalisation du premier épisode sont déjà deux gros atouts. Mais malheureusement, force est de constater que ça ne décolle pas.
Dès les premières minutes du pilote, on fait déjà face à un problème. Si la bande-annonce à voir ci-dessus laissait présager une comédie, The Orville est en réalité traitée comme un drama avec des épisodes de 45mn. La série aurait pu être un hommage à Star Trek (même sans avoir vu les séries originales, impossible de ne pas faire le lien) mais Seth MacFarlane semble vouloir nous imposer son humour. Le souci, c'est que les blagues sont lourdes (du genre pipi-caca) et qu'elles ne font visiblement rire que l'acteur/scénariste/créateur.
A tel point que cet humour de bas étage gâche presque tout le reste. La deuxième moitié du pilote est un peu plus tolérable même s'il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Au bout de ces 44 premières minutes, on ne retiendra malheureusement que les aspects négatifs. C'est sûr, le prochain voyage, ce sera sans nous...