Le 9 octobre dernier, Mediapart révélait le témoignage de deux femmes de 35 et 39 ans accusant Thierry Samitier, connu pour son rôle d'Aymeric Dubernet dans Nos chers voisins, de harcèlement sexuel. Des accusations dont il tenait à se défendre lui-même dans TPMP. Sauf que l'acteur s'enfonçait encore plus en comparant Franck Leboeuf à Hitler et en l'accusant d'avoir comploté tout ça. Ce mercredi 16 octobre 2019, une nouvelle victime présumée a décidé de témoigner dans TPMP et a accusé le comédien de viol.
Au téléphone avec Cyril Hanouna, la jeune femme qui est comédienne explique pourquoi elle n'en a pas parlé avant : "Depuis le temps où ça s'est passé, il y a eu des années qui se sont écoulées, où je n'en ai jamais parlé. Je n'en ai jamais parlé parce que je me suis un peu sentie responsable de ce qui s'était passé ce jour-là". Autre raison de son silence : elle voulait protéger ses proches et sa carrière.
En larmes et la voix tremblante, celle qui souhaite garder l'anonymat raconte : "On avait rendez-vous pour aller à un événement. On avait rendez-vous chez lui pour aller ensemble à cet événement. J'ai demandé juste à emprunter la salle de bain pour me faire une petite toilette et me changer et quand je suis sortie de la salle de bain, il était nu, il m'a collée sur le lit en me tenant les mains".
Alors qu'elle lui aurait dit qu'elle ne voulait pas de ça, il aurait insisté : "Il m'a dit : 'T'en as autant envie que moi, et voilà ça va bien se passer, t'inquiètes pas'. Et il s'est passé ce qu'il s'est passé". Elle ajoute "Je pense que c'est quelqu'un qui a un problème psychologique. Pour lui, un refus chez une femme le motive à aller encore plus loin". Thierry Samitier reste présumé innocent en l'attente d'un éventuel jugement.
Mise à jour : Le comédien a réagi à ces accusations via son agente, Vanina Mencé, affirmant ne pas savoir de qui il s'agit : "Nous nous sommes parlés plusieurs fois au téléphone hier soir, avec Thierry et sa compagne. Il ne sait pas qui c'est. Pour lui, personne n'est venu chez lui". Elle encourage la victime présumée à porter plainte : "On sait tous que les mains courantes n'ont aucune valeur juridique. S'il y a un problème de harcèlement sexuel, on dépose plainte, on va au tribunal. Si on voit que la plainte n'a pas abouti, on écrit au procureur ! On vit dans un pays où il y a tout un système pour venir en aide aux femmes".