Tim Burton et Disney, c'est une drôle d'histoire d'amour. Alors que le réalisateur est actuellement de retour au cinéma avec son nouveau film Dumbo - une réadaptation du célèbre film d'animation de 1981, sa relation avec le studio n'a pas toujours été simple. Au contraire, comme il en rigole aujourd'hui, les différents dirigeants en place en fonction des époques l'ont déjà viré 3 fois.
Une surprise ? Oui et non. Si l'aura et le talent de Tim Burton aujourd'hui ne sont plus à démontrer, son univers n'a pas toujours été facile à assumer. Disney - qui vise essentiellement les familles et les enfants, s'est régulièrement retrouvé embarrassé par ses idées et son travail, que ce soit sur Rox et Rouky ou Frankenweenie, son court-métrage de 1984.
De quoi gâcher son amour envers le studio qu'il a toujours admiré ? C'est la question que l'on peut se poser en découvrant Dumbo. Après tout, le réalisateur s'y amuse de plein de sous-entendus au travers de Dreamland, une parodie cynique de Disneyland. Pourtant, comme nous l'a confié Tim Burton en interview, il n'en est rien.
S'il nous a effectivement confessé s'être librement inspiré des fameux parcs à thème du studio dans la création de son film : "Evidemment que je m'en suis inspiré. J'ai grandi en allant à Disneyland, comme de nombreuses personnes", il nous a surtout affirmé : "Ça a toujours été une source d'inspiration pour moi."
Aussi, lorsqu'il est entré pour la première fois dans la famille Disney après s'être fait repérer pour ses talents dans l'animation avec le court-métrage "L'attaque du céleri monstrueux", ce n'était pas son travail sur "Taram et le Chaudron magique" qui l'excitait. Au contraire, ce qu'il rêvait de faire était bien différent : "Quand j'ai trouvé un travail chez Disney, je rêvais de dessiner de nouvelles attractions pour le parc."
Un rêve qu'il n'a pas encore réussi à accomplir, même si des millions de visiteurs seraient surement prêts à payer leurs places pour une attraction "L'étrange Noël de Monsieur Jack". Un jour peut-être...
Interview réalisée par Quentin Piton. Contenu exclusif. Ne pas mentionner sans citer Purebreak.