Ce jeudi 24 novembre 2022, dans TPMP sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont débattu sur cette question : "faut-il interdire la corrida ?". Pour rappel, le député LFI Aymeric Caron s'est dit "contraint" de retirer sa proposition de loi sur l'abolition de la corrida, qu'il voulait présenter à l'Assemblée nationale. Pour discuter de ce sujet sensible et important, "Baba" a invité Marc Serrano, matador, Yannis Ezziadi, journaliste passionné de corrida, et Solveig Halloin, militante contre la maltraitance animale.
>> Après un nouveau clash, Cyril Hanouna prend une décision choc dans TPMP qui fait déjà polémique <<
D'un coup, Solveig Halloin a fait irruption dans l'émission avec un bras maquillé de faux sang. Et elle s'est assise sur la table devant Marc Serrano et Yannis Ezziadi en lançant : "On arrache les oreilles et la queue à ces messieurs" (une pratique sur les taureaux morts après la corrida).
Quand Cyril Hanouna a tenté de recadrer le débat et a demandé à l'activiste de parler avec les deux autres invités, elle a répondu : "On n'adresse pas la parole à un meurtrier, c'est très dangereux. je suis là pour être le porte-parole des martyrs bovins, des martyres taureaux, des martyres vaches, des martyres génisses", "On ne dialogue pas avec le danger, ce sont des gens extrêmement dangereux, on les combat".
La veille, Benjamin Castaldi a dû quitter TPMP en direct pour aller voir son scooter accidenté. Et là, c'est le matador Marc Serrano qui a décidé de se lever de son siège. L'invité en a eu marre de ne pas pouvoir parler calmement. Une fois debout, il a annoncé son départ à Cyril Hanouna en venant le voir : "Je vais vous remercier, un jour où il y aura un débat très calme, je reviendrai". Et il a ainsi quitté le plateau en plein direct, même si l'animateur a tenté de le retenir.
Sur les réseaux, l'attitude de Solveig Halloin est très critiquée. Car même les personnes contre la corrida trouvent que son comportement dessert la cause et le débat. La militante avait déjà créé plusieurs fois le buzz dans TPMP, notamment quand elle avait comparé les abattoirs à des camps de concentration.